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Cathédrale Primatiale |
Cette église fut construite sous Léopold Ier de Lorraine, de 1703 à 1742. L'écartement des tours et la largeur de la nef avaient été calculés en prévision d'un dôme central qui fut remplacé, en cours de construction, par une simple coupole et un fronton abritant une horloge. La façade comme l'intérieur sont d'ordre corinthien. En savoir plus >>> ici <<<
Dans sa longueur, il est composé d'une demi travée (14) où se trouve l'orgue, de trois travées complètes, d'un transept, d'une coupole (6), d'une quatrième travée qui va de la coupole aux sacristies et d'une abside (8) semi circulaire, qui atteint les murs extérieurs des sacristies, en faisant une légère saillie dans la rue.
En
savoir plus sur les chapelles |
La nef de 60m de longueur et 13,50 m de large donne, quand on entre, une impression de majesté et d'équilibre. Les puissants piliers sont décorés de pilastres corinthiens. La sobriété de l'art classique est atténuée par des sculptures représentant des anges qui garnissent, des deux côtés, les écoinçons des arcades collatérales.
n° 262 |
n° 266 |
n° 213 |
Ces
anges portent les emblèmes de la Vierge de l'Annonciation. A gauche l'olivier, la rose, l'arche d'Alliance, l'horloge, un ciboire, une porte ouverte. |
La croisée du transept est coiffée par une coupole peinte à fresque figurant " La gloire céleste ". Elle fut exécutée de 1723 à 1727, par Claude JACQUART, artiste nancéien. On ne peut vraiment la voir qu'éclairée par les projecteurs.
n° 296 |
Cette
photo prise au téléobjectif et sans projecteurs,
ne peut pas rendre compte de ces précieux détails, que
nous ne pouvons qu'essayer d'imaginer : |
Le maître-autel en marbre de différentes couleurs date de 1763. Tout autour de l'autel le choeur est revêtu de boiseries dessinées par BOFFRAND lui-même, en 1723 et sculptées par CHAUVEL, MESMY et DIEUDONNE. La stalle centrale surélevée était réservée au primat Charles de Lorraine. L'arcade centrale est dominée par trois anges au-dessus d'une niche où se trouvaient les reliques de st Sigisbert. Profanées à la Révolution, elles furent remplacées en 1811 par un petit temple grec de forme ronde abritant une Vierge à l'Enfant (ci-dessous à droite), oeuvre de César BAGARD (1669).
n° 267 |
Vierge
à l'enfant de César BAGARD
n° 269 |
Il est à remarquer que le maitre-autel a été rehaussé de 2 marches dans les années 1954-1955, ainsi il possède 5 marches. Pour que les prêtres puissent en faire le tour sans qu'ils aient à monter ou à descendre les marches, les deux parties extrêmes ont été rentrées dans la partie centrale (l'autel étant composé de trois parties) et il a été aménagé un système appelé " le ring". Les grands cierges sont en général déposés sur les côtés, seule la grande croix reste sur la table.
n° 292 |
n° 274 |
n° 265 |
Dans le prolongement des boiseries, une chaire en bois finement sculpté et un petit orgue de choeur, dont je n'ai trouvé aucun renseignement pour commenter les photos ci-dessus et ci-contre. |
Les
grilles des chapelles les plus proches des tours à droite
(2)
et
(3) et à gauche
(12)
et
(13) sont signées d'un élève de
Jean LAMOUR
: François JEANMAIRE,
qui les exécuta en 1759. Seules celles des chapelles
(4)
et
(11) furent exécutées par Jean LAMOUR
lui-même de 1751 à 1755, peu avant celles de la place Royale (aujourd'hui
place Stanislas).
" Ces grilles annoncent un changement dans le
dessin de Jean LAMOUR,
le bas est encore marqué de classicisme mêlé de thèmes venus d'Italie,
tandis que la partie supérieure annonce le rococo français. "
(A. France-Lanord).
n° 280 |
n° 301 |
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L'ART DU TEMPS LIBRE
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Nos reportages étant de plus en plus appréciés,
nous rappelons |
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2 | Chapelle de Saint
Gauzelin Il fut évêque de Toul de 922 à 962. |
11 | Chapelle de la
Sainte Famille ou Chapelle des Évêques |
3 | Chapelle de Saint
Joseph C'était jadis la chapelle du St Esprit qui devint en 1871, celle de Saint Joseph, patron des menuisiers |
12 | Chapelle de Sainte
Concorde et des Reliques Les reliques de Sainte Concorde, martyre romaine, se trouvent dans un reliquaire de style Louis XIII placé sur l'autel. |
4 | Chapelle de Saint
fiacre Autrefois chapelle Saint Charles, on y transporta en 1752, les restes du cardinal Charles de lorraine, fils du duc Charles III de Lorraine, premier Primat de l'église, mort en 161. Le lieutenant Désilles, tué en 1790 y est également inhumé. |
13 | Chapelle de
Saint Sigisbert On y trouve, avec les Fonts baptismaux, deux tableaux : le baptême du Christ (17è s.) et l'Adoration des Mages (18è s.) attribués à J.B. CLAUDOT, peintre lorrain né en 1733. |