église st François de Sales, Paris 17ème (l'ancienne)

Notre-Dame de Lourdes, terre cuite polychromée (h. 1,45 m) Le XIXème siècle français a vu le renouveau de la piété mariale avec les apparitions de la Vierge à Catherine Labouré, rue du Bac en 1830, et à Bernadette Soubirous à Lourdes en 1858. Nous parlons de " Renouveau " car la dévotion populaire a Marie, à " Notre-Dame ", était déjà très développée au XIIè siècle : miracles de Notre-Dame de Chartres, de Notre-Dame de Soissons, de Notre-Dame de Rocamadour, etc.
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Dans cette chapelle de la Vierge, une petite statue représentant " la Vierge Noire " est une copie de l'original qui se trouve à Neuilly-sur-Seine, dans la chapelle des Soeurs Hospitalières de Saint-Thomas-de-Villeneuve. Dans l'antiquité, les pierres noires tiennent une place importante. La tradition de la Vierge et de la pierre noire d'origine antique sera conservée par le christianisme. Le XIIè siècle lui rend hommage dans ses sanctuaires dédiés aux Vierges Noires.

Près de la porte d'entrée de l'édifice nous découvrons ce très beau Christ en Croix, taillé vigoureusement en plein bois dans un superbe tronc d'acajou. Il est l'oeuvre d'un artiste, M. Raoul PODESTA, qui ne vit qu'au milieu des pietà et des crucifixions, comme jadis les tailleurs de pierre du Moyen-Âge.

...et l'Adoration des Mages : huile sur panneau de chêne (2,55 x 1,35 m), de la deuxième moitié du XVIè siècle, école flamande, restauré en 1958, 1975 et 1996. L'Enfant Jésus assis sur les genoux de Marie, reçoit les présents des rois Mages, tandis que Joseph se tient debout en prière. Le roi Mage qui regarde le spectacle est vraisemblablement le donateur de l'oeuvre.
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La scène d'adoration est paisible, recueillie, riche en couleurs ; elle contraste avec la violence d'un paysage sombre et en ruines qui annonce la montée au Calvaire, la destruction du Temple et la fin de la domination romaine.