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Val-de-Marne


Saint-Maurice
--- Val-de-Marne ---

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La ville, son histoire    ici    

église Saint-André - 1925 - 1931
église st André
59 rue du Val d'Osne
Architectes : Jacquemin et Renaudin

Due à l'initiative privée de Mr et Mme LEMOINE, en souvenir de leur fils tué en 1914, cette église dessert le quartier ouest de la ville et dresse sa façade en briques jaunes, matériaux fréquemment employés à cette époque.


Rosace finement sculptée
 

Détail de la rosace



4343 - SAINT MAURICE - La nouvelle chapelle
 

 

Ci-contre, gracieusement offerte à l'Art du Temps Libre par Pascale BARBAUD de st Maurice - vivement remerciée - carte postale hélas non datée, à l'époque où l'église n'avait pas de clocher.
 



Le clocher

 L'histoire des cloches   ici 

Le clocher renferme trois cloches qui ont 72 ans d'âge et qui furent bénites le 28 Juin 1931. Elles rythment sans défaillance les jours de la vie des habitants de St Maurice : les Mauritiens.

Les textes gravés sur leurs flancs sont en relief et en lettres majuscules. Ils tiennent sur trois lignes. La 1ère et la 3ème sont identiques pour les trois cloches, tandis que la 2ème ligne est particulière à chacune d'elles.

Nous pouvons lire pour la 1ère ligne :

BÉNITE LE 28 JUIN 1931 PAR SON EXCELLENCE LE CARDINAL VERDIER, ARCHEVÊQUE DE PARIS, ASSISTÉ DE MGR CRÉPIN, ÉVÊQUE AUXILIAIRE DE PARIS, DE MGR LE CHANOINE COURT, ARCHIDIACRE DE SCEAUX ET DE MGR LE CHANOINE DUPIN, VICAIRE GÉNÉRAL.


n° 24 - Ensemble, découvrons cette église...
Ensemble découvrons cette église

n° 25 - l'autel surplombé d'une verrière
l'autel
n° 19 - détail
détail de l'autel

n° 20 - sur la partie gauche du choeur...
à gauche du choeur
n° 23 - deux statues...
deux statues

n° 23b -
Jeanne d'Arc et le Sacré Coeur de Jésus...
Jeanne d'Arc et Sacré Coeur de Jésus

n° 23c - Jeanne-d'Arc
Jeanne d'Arc

n° 13 - Sacré-Coeur de Jésus...
Sacré Coeur de Jésus

n° 13/2 ...détail
Sacré Coeur de Jésus (détail)

n° 21 - à droite du choeur...
sur la droite

n° 22 - une chapelle...
une chapelle

n° 22b - dédiée...
dédiée à la Vierge

n° 22c - à la Vierge.
la vierge


n° 15 - Vue prise du haut de la tribune... (assemblage de trois photos)
du haut de la tribune


n° 16/2
l'autel


n°18
l'autel (détail)


n° 15/1 - entrée de la sacristie.
à gauche du choeur

n° 17/3 - et près de la chapelle, la chaire.
à droite du choeur

n° 10/1 - et les très belles...
rosace

n° 10/2 - Rosaces
Rosace

Au-dessus de la porte principale...
Nef
pendant le concert d'inauguration.

son orgue...
Orgue
...pour en savoir plus sur l'instrument,
cliquer ici  
  ici  

Quelques belles statues dont...

n° 12 - St Antoine...
St-Antoine

n° 12/2 - détail
St-Antoine (détail)

n° 14 - Joseph et l'Enfant Jésus...
Joseph et l'Enfant Jésus

n° 14/2 - détail
Joseph (détail)

et de nombreux vitraux, offerts pour la plupart, par des familles.

n° 01
don d'une famille

n° 2
Don d'une famille

n° 3 - Notre-Dame
du Sacré-Coeur

N.D. du Sacré Coeur

n° 4 - don d'une famille
en mémoire
de leur fille Raymonde

Don d'une famille

n° 5 - en souvenir des enfants
En souvenir des enfants
n° 6 - St Vincent de Paul
St Vincent de Paul
n° 7 - St Jean-Baptiste
St Jean-Baptiste

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Saint-Maurice, un peu d'histoire


Blason : Cavalier romain (saint Maurice)
monté sur un cheval d'argent.

- Saint-Maurice fait partie du Canton de Charenton
- Arrondissement de Créteil
- Habitants : les Mauritiens
- Rivière : la Marne
- L'origine du nom vient de Mauritius, chef martyr de la Légion thébaine (Égypte) venue selon la légende, réprimer la révolte des Bagaudes réfugiés à Saint-Maur au IIIe siècle après Jésus-Christ.


Les premières traces d'habitat à Saint-Maurice remontent à l'époque gallo-romaine, comme en témoignent les fouilles exécutées dans les environs de la mairie ou dans le secteur de la maison de Delacroix. L'histoire de la commune est principalement liée à sa situation de passage sur la Marne. La première concentration humaine semble s'être formée autour de gués puis d'un pont jeté sur la Marne.

Au Moyen Âge, la paroisse est divisée en plusieurs fiefs :
- celui de la Chaussée, situé entre le chemin de Saint-Mandé et la seigneurie de Charenton-Saint-Maurice, fief qui s'étend sur toute la partie Est du territoire actuel jusqu'à Saint-Maur,
- celui de la Rivière, très petit et englobé dans le fief de la Chaussée.

Chasse, pêche, meunerie, viticulture, exploitation des sous-sols calcaires sont les activités principales du lieu. Sous l'Ancien Régime, Saint-Maurice voit l'installation de différentes communautés religieuses. Les protestants édifient deux temples successifs, l'un en 1606 détruit en 1621, le second en 1623 détruit en 1685. Un peu plus haut sur la colline, dès 1645, une fondation pieuse donne naissance à un hôpital qui deviendra la célèbre Maison royale de santé, spécialisée dans les traitements des maladies mentales.

En 1842, Charenton-Saint-Maurice change son nom en celui de Saint-Maurice tout court, pour en finir avec la confusion entre Charenton-Le-Pont, sa voisine, et elle-même.
Au XIXe siècle, la navigation marchande et de plaisance, liée à la construction de canaux, l'équitation et les courses hippiques liées à la proximité du bois de Vincennes et enfin les industries de produits alimentaires, du vêtement, de la tréfilerie ou de la faïencerie viennent changer la physionomie des différents quartiers. Après la guerre de 14-18, s'installent à Gravelle les studios de cinéma.

Saint-Maurice est fréquenté pour les charmes de ses bords de Marne, accessibles aux Parisiens par les voies de chemin de fer de Charenton et de Saint-Mandé et par le tramway. Une clientèle bourgeoise prend possession du quartier du Plateau. Tout au long du Second Empire, les différents quartiers, notamment le Plateau et Gravelle, se développent. En 1929, la commune se voit amputée d'une partie de son territoire situé sur le bois de Vincennes. Sa superficie réduite met alors en lumière l'immense place occupée par les établissements hospitaliers.

Le territoire se compose désormais de deux zones : l'une à l'ouest, l'autre à l'est, reliées par une bande étroite, qui lui confèrent une forme comparable à celle d'un os. La route nationale 4, puis en 1976 l'autoroute A4 changent définitivement l'aspect de la ville des bords de Marne. Depuis les années 70, la commune connaît différents réaménagements et la rénovation de quartiers anciens dont les noms perpétuent le passé.

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Les cloches


Dans les clochers : les cloches
Clocher de l'église st André de St Maurice (94)


Catherine-Louise, cloche de l'église st Nicolas de La Queue-en-Brie (94)

 


Une cloche possède :
des
"oreilles" (ou anse) permettant sa fixation au "mouton" (ou joug).
en-dessous on trouve la plus grande partie : le
"cerveau" puis la "jupe" (ou la robe ou encore la panse). ensuite le "bourrelet", seule partie que l'on puisse frapper, car ailleurs elle risque de se briser. Enfin, la "pince" qui termine le bas de la cloche.

L'utilisation des cloches pour scander la vie paroissiale : angélus, messes, baptêmes, mariages, enterrements, incendies ou guerres, est très ancienne.
On en attribue l'intuition à Saint Paulin (mort en 420), mais ce n'est qu'à partir du VIIIème siècle que l'on "baptise" les cloches et qu'on leur donne un nom, en raison du service "liturgique" qu'elles assurent en appelant à la prière de l'Église ou en accompagnant de leurs sonneries joyeuses ou tristes.
Une cloche est fondue dans un bronze particulier : l'airain, constitué de 78% de cuivre et 22% d'étain.

Une cloche n'a pas une seule note mais un " accord ".
En effet elle est caractérisée par :
- la
"dominante", que l'on obtient en frappant le bourrelet,
- puis la
"tierce" est étendue au bas de la robe,
- enfin la
"quinte" vers le haut.
Pour les très grosse cloche de 3 tonnes et plus, une
"note grave" se fait entendre à l'octave au niveau du cerveau.
L'action de frapper une cloche à l'arrêt s'appelle le
"tintement",
quant à celle de la frapper pendant son mouvement est
"à la volée" 

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