ORGUES EGLISESPHOTOS INFORMATIQUE

Entourés de deux Saints, ces vitraux représentent le Christ présentant le pain et le vin de l'Eucharistie.

église st Maurice Annecy : vitraux
n° 29

église st Maurice : vitrail
n° 29.2

Lorsque nous rentrons dans l'église, nous sommes accueillis par une statue de la Vierge à l'Enfant Jésus. Quelques pas dans l'allée et Jésus nous offre son coeur au travers de cette statue sans doute de bois peint : Le Sacré coeur de Jésus.

église st Maurice Annecy : Vierge à l'Enfant
n° 28

église st Maurice Annecy : Sacré Coeur de Jésus
n° 27.2

Ci-dessous, l'autel du rosaire de style baroque aux  colonnes roses, est surmonté d'une piéta (flèche rouge). Il fut réalisé par les frères Gazzia et Mattéo Stoppani, et commandé pour aménager dignement cette chapelle latérale, lorsque st Maurice abrita la chasse de ste Jeanne de Chantal de mai 1806 à août 1826 avant son déplacement dans le nouveau monastère de la Visitation. Le panneau central de l'autel (flèche bleue) représente la Vierge à l'Enfant et le bienheureux Pierre de Luxembourg en prière.
A gauche du tableau et rarement présentées ensemble, nous pouvons voir la statue de Sainte Anne enceinte de sa fille Marie.
(cerclée de vert) 

église st Maurice : autel du Rosaire
n° 38

église st Maurice Annecy : détail
n° 38.3 -
Détail

Une autre chapelle nous présente une Piéta admirablement sculptée dans du marbre.

église st Maurice Annecy : chapelle à la Piéta
n° 39

église st Maurice Annecy : Piéta
n° 42

En tribune, au-dessus de la porte principale, un très bel Orgue nous invite à le découvrir en cliquant sur l'escalier de bois sculpté...

église st Maurice Annecy : Orgue en tribune
n° 30

 

église st Maurice d'Annecy : escalier de tribune
n° 36

Pour monter à la tribune
cliquer sur l'escalier

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Pierre de Luxembourg
--- Évêque ---

Pierre, fils du comte Guy de Luxembourg et de la comtesse Mahaut de Châtillon, naquit au château de Ligny-en-Barrois, en Lorraine, le 20 juillet 1369. Orphelin très jeune, il fut envoyé dés l'âge de 8 ans à Paris pour étudier. Ce fut un élève précoce et brillant, aimant chanter et danser, mais aussi pieux et mystique, se confessant tous les jours, charitable envers les pauvres et pacificateur dans une université turbulente.

En 1380, pendant plusieurs mois, il fut livré en otage aux Anglais à Calais pour la libération de son frère aîné. Il avait à peine 15 ans quand il fut nommé évêque de Metz par l'entremise de son frère et il accepta par obéissance et à regret.

Mais des situations conflictuelles le contraignirent bientôt à abandonner son diocèse et à revenir dans sa ville natale. Créé cardinal diacre par le pape d Avignon Clément VII, il reçut l'ordination diaconale à Pâques 1384 en la cathédrale Notre Dame de Paris dont il était chanoine. Selon le désir du pape, il se rendit à Avignon pour résider à la cour pontificale. Depuis six ans déjà, le grand schisme d'Occident divisait l'Église et le jeune cardinal, qui souffrait beaucoup de cette déchirure, fut tout ce qui était en son pouvoir pour y mettre un terme.

Il s'imposait à cette fin des nuits en prière, des jeûnes et de très grandes mortifications en affirmant: " L'Église de Dieu n'a rien à attendre des hommes, de la science ni de la force armée, c'est par la piété, la pénitence et les bonnes œuvres qu'elle doit être relevée et elle le sera. Vivons de manière à attirer la miséricorde divine ". 

Déjà marqué par la souffrance et par une santé chétive, il avait une grande dévotion pour la passion et la croix du Christ, qui lui valut la grâce d 'une vision extatique de Jésus Crucifié au cours d'une visite à Châteauneuf-du-Pape.

En 1386, sa santé donna de très sérieuses inquiétudes et il dut résider à Villeneuve, de l'autre côté du Rhône. Déchargé désormais de toute obligation, il allait prier longuement à la Chartreuse proche de sa demeure. Mais ses forces déclinèrent rapidement car le mal s'aggravait. Il restait cependant calme, patient, peu exigeant et toujours souriant.

Alors qu'il n'avait pas encore tout à fait 18 ans, il mourut le 2 juillet 1387 en murmurant: " C'est en Jésus Christ mon Sauveur et la Vierge Marie que j'ai remis toutes mes espérances ". 
A sa demande, il fut enterré à Avignon dans le cimetière Saint-Michel des pauvres. Aussitôt les miracles se multiplièrent sur sa tombe et sa réputation de sainteté ne cessa pas de grandir, entraînant l'ouverture de son procès de canonisation.

Néanmoins, par suite de diverses vicissitudes historiques, il ne fut béatifié que le 9 avril 1527 par le pape Clément VII. Ses reliques, conservées jusqu'à la Révolution dans l'église du Couvent des Célestins édifié pour les garder, sont vénérées depuis 1854 dans l'église Saint-Didier d'Avignon, à Châteauneuf-du-Pape et à Ligny-en-Barrois. Son chapeau cardinalice, sa dalmatique et son étole diaconale sont encore visibles en l'église Saint-Pierre d'Avignon.

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