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paix
2ème Dimanche
la foi |
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l'Évangile
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l'Évangile
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L'ART DU TEMPS LIBRE
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Année A
Le temps de la Conversion Il est urgent de nous convertir et d'établir la paix dans notre vie, car nous sommes messagers de paix pour tous. Avons-nous conscience d'être, comme Jean-Baptiste, précurseurs du Christ, auprès des autres ? |
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Portrait de Jean-Baptiste |
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Tout n'a pas commencé avec Jésus.
- Appel du désert,
lieu de dépouillement, de simplicité, de retour à l'essentiel.
A chacun de choisir sa voie... Jésus ne jugera personne, ni Madeleine, la
pécheresse, ni Zachée, l'exploiteur, ni Pierre qui trahira. Sa parole renvoie
chacun à sa vérité ; au désir profond du cœur qui accueille celui qui vient
comme un signe d'un monde meilleur, annonce du Royaume à venir.
Père Edmond VANDERMEERSCH |
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Année B
Gardons confiance en la promesse Nous sommes toujours pressés, mais Dieu a le temps. Gardons courage : il nous aime et il nous aime assez pour laisser à chacun le temps de comprendre et de se convertir. Comme Jean-Baptiste, lors de la première venue de Jésus-Christ, annonçons son retour et le baptême dans l'Esprit Saint. |
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Jean-Baptiste
est venu annoncer la venue de Jésus. Le baptême qu'il donne exige qu'on se
convertisse et qu'on renonce à son ancien mode de vie. Mais ce n'est encore
qu'un baptême d'eau : Jésus va baptiser dans l'Esprit Saint. |
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Commencement
de la Bonne Nouvelle de Jésus Christ, le Fils de Dieu. |
Réflexion sur l'Évangile Marc nous place ici à la charnière de l'Ancien et du Nouveau Testament. Tout est annoncé dans l'Ancien ; tout se réalise avec Jésus. L'Ancien Testament creuse le besoin, l'attente, le désir du salut. Il est accueil de ce qui va venir. Car, si extraordinaire que soit le prédicateur ou le prophète, le salut vient d'au-delà de lui, ainsi Jean-Baptiste, dont l'austérité de vie, la vigueur de la parole stupéfiaient les contemporains. Il répète l'appel du prophète et annonce l'imminence du salut. " Préparez les chemins du Seigneur... ". Préparer, c'est appeler à la conversion, rendre les hommes accueillants au don de Dieu. La conversion : changement d'âme, de perspective, de logique de vie et de pensée. Ne plus se considérer comme le centre et le maître de sa vie, mais comme le partenaire d'un Dieu qui veut notre bien et notre bonheur. Et pour cela, le reconnaître pour ce qu'il est : un Père, non un juge, quelqu'un dont nous avons à recevoir. Cette reconnaissance n'est pas le fait de l'homme. Dieu qui se révèle en Jésus-Christ, se dit à nous pour ce qu'il est en vérité. Seul l'Esprit peut opérer le changement radical dont les hommes ont besoin pour établir en vérité leur relation à Dieu. Cet Esprit, Jésus le répandra sur toute l'humanité ; il sera offert à quiconque veut l'accueillir. Quelque chose d'inouï commence avec lui. La preuve en est donnée chaque matin : le jour qui commence est daté par rapport à l'avènement de Jésus de Nazareth. Avec lui, c'est Dieu qui se donne. Un don auquel ni les prophètes de l'Ancien Testament, ni Jean-Baptiste n'avaient osé rêver. Les disciples de Jean " se faisaient " baptiser, les chrétiens " reçoivent " le baptême. C'est Jésus qui les baptise dans l'Esprit. La démarche chrétienne n'est pas d'agir et de faire son salut par ses actes bons et ses mérites ; elle est d'accueillir le salut, le don, l'Esprit de Dieu, d'ouvrir son intelligence, son cœur et ses désirs aux signes de l'amour de Dieu. " Baptiser ", c'est baigner. Jésus nous baigne dans la douceur et la chaleur de la tendresse de Dieu. Pour nous, hommes du XXIe siècle, gens de techniques et de l'emprise ambiguë mais déterminante sur la vie, les corps, la santé, le monde... une conversion reste toujours à faire. Nous déprendre de nous-mêmes, accepter de recevoir d'un Autre le sens de notre destinée, reconnaître que le salut vient de Dieu. Non pas en théorie, mais au plus profond du désir de nos cœurs et de leurs attentes. Préparer les chemins activement, courageusement, pour ouvrir la voie à l'Autre. Ne pas prendre le moyen pour le but, la préparation pour la réussite, la route pour Celui qui doit venir à notre rencontre sur cette route. " Un enfant nous est né, un fils nous est donné ", chanteront les croyants à Noël. Naissance... baptême... Le mystère du salut est comparable à celui de la vie. Un homme, une femme décident, comme on dit aujourd'hui, " de faire un enfant ". Quand l'enfant est là, ils perçoivent que quelque chose dépasse de loin ce qu'ils ont fait pour que naisse cet enfant. Quelque chose comme un don : la vie qui à travers eux, prend corps et figure. Ainsi l'Église quand elle baptise, à travers l'eau répandue et les paroles dites, fait-elle place à un autre mystérieux, le Christ qui baptise dans l'Esprit.
Père Edmond VANDERMEERSCH |
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Année C
"... Les passages tortueux deviendront droits... " Dans les textes de ce Dimanche, tout invite à l'espérance et à la joie. Le prophète Baruch demande à Jérusalem de " Quitter sa robe de tristesse ". Saint Paul prie dans la joie pour les Philippiens chez qui le travail de Dieu produit déjà ses fruits. L'appel ancien d'Isaïe se répercute dans l'enthousiasme de Jean proclamant un baptême de conversion. Autre convergence : il est question dans les trois lectures de marcher en sécurité, avec Dieu qui aplanit la route, vers le salut qu'il promet. |
Évangile de Jésus-Christ -------------- Année C -------------- |
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-------------------------------- L'ART DU TEMPS LIBRE
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