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Cher lundi de Pentecôte ! |
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Cher lundi de
Pentecôte, C'est fini, tu n'as plus la cote Car, pour tous les salariés, Tu n'est plus férié . |
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Tu es même supprimé du calendrier. Nous t'avons sacrifié, Sous prétextes de solidarité Avec les personnes âgées. |
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Elle a eu bon dos la canicule Pour nous faire avaler la pilule : Travaillons ! Travaillons ! Et des taxes, de plus en plus, nous avons. |
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Nous aurions dû descendre dans la rue, Pour défendre ton statut... Mais tout le monde s'est tu Car personne n'y a cru : |
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Ni travailleurs, ni syndicats N'ont fait le poids Face au pouvoir du patronat Qui fait ce qu'il veut de l'emploi. |
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Il eût été plus populaire
De donner un de vos salaires Messieurs les Ministres et Députés Au lieu de nous culpabiliser, |
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En nous disant : "
Trop de loisirs, Ce n'est pas bon pour l'avenir ! " Nous n'irons plus au bois Nous promener ce jour-là. |
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Mais dans les usines, les bureaux, Nous allons bosser le coeur gros ! Nous ne pourrons plus maintenant, le Lundi de Pentecôte, Rendre visite à nos parents, |
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Éloignés par la distance, Dans un joli coin de France. Vous, qui avez eu cette idée là, Messieurs les Députés, |
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Avez-vous donc pensé A toutes ces personnes âgées Que leurs enfants pouvaient retrouver Lors de ces week-end prolongés ? |
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C'est fini désormais ! Et ne soyez pas étonnés Qu'il y ait un jour, un revers A cette décision arbitraire. |
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A vouloir tout casser,
A ne plus rien respecter, Il est possible et je l'espère Que vous récoltiez tout le contraire. |
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Cher Lundi de Pentecôte, Toi qui existais depuis tant d'années Sache que nous t'aimions bien, tu sais ! |
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Désormais, Nous ne pensons plus à toi avec le sourire Car, de toi, il ne nous reste que des souvenirs...
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Petit poème reçu par le web en 2005, et mis à jour en 2006 |
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