Il y a les capitaux financiers, le capital intellectuel,
les capitaux industriels,
le capital culturel...
Mais y a-t-il un capital du coeur ?
Est-il vrai Seigneur que ce dernier pèse plus lourd
dans la banque de ton royaume ?
Il y a les surdoués en
affaires,
les surdoués en électronique et en mathématique,
les surdoués en sports...
Est-il vrai, Seigneur que tu préfères, surtout,
les surdoués du coeur ?
Est-il vrai Seigneur,
qu'à tout homme,
diplômé des grandes Écoles ou balayeur du métro,
blanc ou noir, pratiquant une religion ou pas,
malade ou bien-portant, jeune ou vieux,
superstar ou inconnu, citadin ou paysan,
tu ne poseras qu'une seule question, au soir de sa vie :
" Qu'as-tu fait de ton
capital d'amour,
de cette capacité d'aimer,
de cette étincelle de ma propre vie,
que je t'avais confiée pour la faire fructifier ?.
Pourquoi as-tu
enfoui cet amour
qui devait permettre à tes frères
affamés d'amour, assoiffés de justice,
paumés, prisonniers, étrangers,
d'exister, de grandir et d'espérer. "
Seigneur, aide-nous à
ne pas enterrer ce trésor,
à faire fructifier notre capital d'amour,
le seul à ne jamais se dévaluer
sur terre et dans ton éternité.
Michel HUBAUT
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