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--- Fête Dieu ---

Fête du Corps et du Sang du Christ

Chaque jour, nous avons notre pain. S'il nous manque, c'est le signe de la vraie misère. Si le père n'a plus de pain  à partager à ses enfants, c'est la détresse. Dieu le Père a voulu que nous ayons cette nourriture essentielle comme signe de son amour, comme force dans la vie, comme matière de partage et de communion fraternelle.
              "
Je suis le pain que Dieu vous donne " nous dit Jésus.

ostensoir en l'église st Nicolas de La Queue-en-Brie (94)
l'ostensoir

du latin ostendere : présenter, mettre en avant, est une pièce d'orfèvrerie destinée à exposer l'hostie consacrée à l'adoration des fidèles.

Les textes pour approfondir

Lectures de l'Année A
Livre du Deutéronome
(8,2-3 l4b-l6a)
Première Lettre de
St Paul Apôtre aux Corinthiens (10, 16-17)
Évangile selon saint Jean
(6, 51-58)

Moïse disait au peuple d'Israël ;
" Souviens-toi de la longue marche que tu as faite pendant quarante années dans le désert ; le Seigneur ton Dieu te l'a imposée pour te faire connaître la pauvreté ; il voulait t'éprouver et savoir ce que tu as dans le cœur : est-ce que tu allais garder ses commandements, oui ou non ? Il t'a fait connaître la pauvreté, il t'a fait sentir la faim, et il t'a donné à manger la manne, (cette nourriture que ni toi ni tes pères n'aviez connue), pour te faire découvrir que l'homme ne vit pas seulement de pain, mais de tout ce qui vient de la bouche du Seigneur. " N'oublie pas le Seigneur ton Dieu qui t'a fait sortir du pays d'Égypte, de la maison d'esclavage. C'est lui qui t'a fait traverser ce désert, vaste et terrifiant, pays des serpents brûlants et des scorpions, pays de la sécheresse et de la soif. C'est lui qui, pour toi, a fait jaillir l'eau de la roche la plus dure. C'est lui qui dans le désert t'a donné la manne, cette nourriture inconnue de tes pères. "

Frères, la coupe d'action de grâce que nous bénissons, n'est-elle pas communion au sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n'est-il pas communion au corps du Christ ? Puisqu'il y a un seul pain, la multitude que nous sommes est un seul corps, car nous avons tous part à un seul pain.

 

 

 

 

 

 


Après avoir nourri la foule avec cinq pains et deux poissons, Jésus disait : " Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c'est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie. " Les Juifs discutaient entre eux : " Comment cet homme là peut-il nous donner sa chair à manger ? " Jésus leur dit alors : " Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n'aurez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m'a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi. Tel est le pain qui descend du ciel : il n'est pas comme celui que vos pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. "

Dieu a conduit son peuple à travers le désert. " Il t'a fait connaître la pauvreté, il t'a fit sentir la faim. " Leçon de réalisme. Le pain n'est une richesse que pour celui qui a faim. La pain partagé ne fait naître la reconnaissance que chez celui qui est démuni. Nous conduisant plus loin encore, Dieu nous ait ressentir l'insuffisance du pain de tous les jours. La parole de Dieu n'est-il pas le pain véritable !
Oui, ce dimanche creuse notre faim et avecsus, la subtilité du langage s'accroît encore. Jésus nous apporte la foi en la vie, la réconciliation et la certitude que Dieu nous aime tous.
Le pain qu'il donne, c'est le pain " vivant ", une nourriture qui bouge et qui remue. Va
t-il falloir le manger vivant ? Il nous le dit. C'est de son corps et de son sang qu'il s'agit. C'est de son être brisé et de son sang répandu qu'il nous faut vivre, c'est-à-dire de sa démarche généreuse qui a été jusqu'à la mort. Aucune magie : c'est un mouvement vivant qui nous communique la plus haute vitalité et les plus fortes énergies. Manger le Christ, c'est aussi nous laisser manger par lui, c'est dans la foi et le partage qu'il nous faut dire notre faim et notre soif de devenir ce que nous recevons. Communier au corps et au sang du Christ, c'est affirmer que notre foi et notre itinéraire spirituel ne trouvent leur réalité que par lui, que nous faisons nôtre sa vie humaine " donnée pour que le monde ait la vie ". Dès maintenant, nous prenons place au banquet éternel que Dieu préparera pour tous les hommes.

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