ORGUES                             ÉGLISES                   MUSIQUE              LITURGIE                REPORTAGES                 FÊTES             HISTOIRES à méditer    

   Les Dimanches de Carême  

 Année C
Évangiles de Jésus-Christ
selon Saint Luc

Premier
Dimanche

Jésus prit le chemin du désert
La tentation de Jésus
au désert
     ici     
Deuxième
Dimanche

...son visage apparu tout autre, 
        ses vêtements devinrent d'une blancheur éclatante...
La Transfiguration
     ici     
Troisième
Dimanche

Seigneur, laisse-le encore cette année !
Parabole du figuier
     ici     
Quatrième
Dimanche

Il était perdu et il est retrouvé
Le retour
du fils prodigue
     ici     
Cinquième
Dimanche

Le premier d'entre vous qui n'a jamais péché,
      qu'il soit le premier à lui jeter la pierre !
La femme adultère
     ici     

---------------------------  L'ART DU TEMPS LIBRE  ------------------------   Fermer la fenêtre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

              ORGUES                             ÉGLISES                   MUSIQUE              LITURGIE                REPORTAGES                 FÊTES             HISTOIRES à méditer      

Premier Dimanche de Carême
- Année C -
Couleur liturgique : violet

La Tentation de Jésus au désert
------------------------------------------------------------------
Jésus a pris le chemin du désert et voici que marcher à sa suite, c'est aller vers la vie. Et si nous aussi, nous prenions cette route où l'Esprit le conduit et si nous aussi, nous vivions avec lui ces quarante jours, avec ferveur et confiance, tâchant chaque jour un peu plus de nous ouvrir à sa lumière par une vie de plus en plus fidèle.

le Carême comme Jésus 40 jours au désert

Saint Luc St Luc

Évangile de Jésus-Christ

selon Saint Luc (4,1-13)


Après son baptême,  Jésus, rempli de l'Esprit Saint, quitta les bords du Jourdain ; Il fut conduit par l'Esprit à travers le désert où, pendant quarante jours, il fut mis à l'épreuve par le démon. Il ne mangea rien Tentation de Jésus au désert durant ces jours-là, et, quand ce temps fut écoulé, il eut faim.
Le démon lui dit alors :
« Si tu es le Fils de Dieu, ordonne à cette pierre de devenir du pain. »
Jésus répondit :
« Il est écrit : Ce n'est pas seulement de pain que l'homme doit vivre. » 

Le démon l'emmena alors plus haut, et lui fit voir d'un seul regard tous les royaumes de la terre. Il lui dit :
La tentation totalitaire
        dans le film Le dictateur,
        de Charlie Chaplin
« Je te donnerai tout ce pouvoir, et la gloire de ces royaumes, car cela m'appartient et je le donne à qui je veux. Toi donc, si tu te prosternes devant moi, tu auras tout cela. »
Jésus lui répondit :
« Il est écrit : Tu te prosterneras devant le Seigneur ton Dieu, et c'est lui seul que tu adoreras.»
Puis le démon le conduisit à Jérusalem, il le plaça au sommet du Temple et lui dit :
« Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera pour toi à ses anges l'ordre de te garder ; Et encore : Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. »
Jésus répondit :
« Il est dit : Tu ne mettras pas à l'épreuve le Seigneur ton Dieu. »
Ayant ainsi épuisé toutes les formes de tentation, le démon s'éloigna de Jésus jusqu'au moment fixé.
 

   Réflexion autour de l'Évangile de ce jour    ici  
 


HAUT de PAGE ----------------- L'Art du temps Libre ------------------- RETOUR

  Fermer la fenêtre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

               ORGUES                             ÉGLISES                   MUSIQUE              LITURGIE                REPORTAGES                 FÊTES             HISTOIRES à méditer       

Deuxième Dimanche de Carême
- Année C -
Couleur liturgique : violet

La transfiguration
----------------------

Le Père nous montre Jésus et nous dit : " Voici mon Fils, écoutez-le ". cette parole s'adresse à chacun de nous, à vous à moi, à tous les croyants. Dieu nous montre Jésus : " Voici mon Fils ". Puis il nous montre aussi le pauvre, l'étranger, l'exclu et nous dire encore : " Voici mon Fils, celui que j'aime...".
 

St Luc

Évangile de Jésus-Christ

selon Saint Luc (9,28b-36)


Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il alla sur la montagne pour prier. Pendant qu'il priait, son visage apparut tout autre, ses vêtements devinrent d'une blancheur éclatante, et deux hommes s'entretenaient avec lui : c'étaient Moïse et Élie apparus dans la gloire. Ils parlaient de son départ qui allait se réaliser à Jérusalem. Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil ; Mais, se réveillant, ils virent la gloire de Jésus, et les deux hommes à ses côtés.
Ces derniers s'en allaient, quand Pierre dit à Jésus :
« Maître, il est heureux que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. »
Il ne savait pas ce qu'il disait. Pierre n'avait pas fini de parler, qu'une nuée survint et les couvrit de son ombre ; Ils furent saisis de frayeur lorsqu'ils y pénétrèrent. Et, de la nuée, une voix se fit entendre :
« Celui-ci est mon Fils, celui que j'ai choisi, écoutez-le. »
Quand la voix eut retenti, on ne vit plus que Jésus seul. Les disciples gardèrent le silence et, de ce qu'ils avaient vu, ils ne dirent rien à personne à ce moment-là.
 

   Réflexion autour de l'Évangile de ce jour    ici    
 


HAUT de PAGE ---------------------- L'ART DU TEMPS LIBRE ------------------------ RETOUR

  Fermer la fenêtre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

              ORGUES                             ÉGLISES                   MUSIQUE              LITURGIE                REPORTAGES                 FÊTES             HISTOIRES à méditer        

Troisième Dimanche de Carême
- Année C -
Couleur liturgique : violet


Appel de Jésus à la conversion et parabole du figuier
------------------------------------------------------------------

L'histoire des peuples, des familles, l'histoire de chacun est marquée de souffrances, d'épreuves, de péchés... Mais il y a Dieu, Dieu qui voit la misère des hommes, qui entend le cri de notre détresse... Un Dieu qui se révèle à nous en Jésus-Christ, un Dieu de patience et d'amour, de tendresse et de pitié.
 

St Luc

Évangile de Jésus-Christ

selon Saint Luc (13, 1-9)

Un jour, des gens vinrent rapporter à Jésus l'affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer pendant qu'ils offraient un sacrifice. Jésus leur répondit :

« Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort? Eh bien non, je vous le dis ; Et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous comme eux. Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu'elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Eh bien non, je vous le dis ; Et si vous ne vous convertissez pas vous périrez tous de la même manière. » 

Jésus leur disait encore cette parabole :

« Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n'en trouva pas. Il dit alors à son vigneron : " Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n'en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ? " Mais le vigneron lui répondit : " Seigneur, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier, peut-être donnera-t-il du fruit à l'avenir, sinon, tu le couperas.'' »

    Réflexion autour de l'Évangile de ce jour    ici   
 


HAUT de PAGE ------------------------- L'ART DU TEMPS LIBRE --------------------------- RETOUR

  Fermer la fenêtre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

              ORGUES                             ÉGLISES                   MUSIQUE              LITURGIE                REPORTAGES                 FÊTES             HISTOIRES à méditer        

Quatrième Dimanche de Carême
- Année C -
Couleur liturgique : violet

Retour du fils prodigue
-----------------------------

Dieu est amour. Dieu est un Père qui ne se masse pas d'aimer. Il attend le retour de l'enfant prodigue, il a hâte de le fêter, hâte de nous combler de ses biens, de nous donner sa vie... Émerveillons-nous ensemble de la miséricorde qu'il nous manifeste en Jésus.

Il était perdu et il est retrouvé

St Luc

Évangile de Jésus-Christ

salon Saint Luc (15, 1-3.11-32)


Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l'écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui :
« Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux! »

Alors Jésus leur dit cette parabole :
« Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père :
'' Père, donne-moi la part d'héritage qui me revient.''

Et le père fit le partage de ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu'il avait, et partit pour un pays lointain où il gaspilla sa fortune en menant une vie de désordre. Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans cette région, et il commença à se trouver dans la misère. Il alla s'embaucher chez un homme du pays qui l'envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. Alors il réfléchit :
'' Tant d'ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je vais retourner chez mon père, et je lui dirai : Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils. Prends-moi comme l'un de tes ouvriers. ''Il courut se jeter à son cou

Il partit donc pour aller chez son père. Comme il était encore loin, son père l'aperçut et fut saisi de pitié ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit :
'' Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite Je ne mérite plus d'être appelé ton fils
plus d'être appelé ton fils... ''

Mais le père dit à ses domestiques :
'' Vite, apportez le plus beau vêtement pour l'habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. Allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; Il était perdu, et il est retrouvé. ''
Et ils commencèrent la fête. Le fils aîné était aux champs. À son retour, quand il fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des domestiques, il demanda ce qui se passait. Celui-ci répondit :
'' C'est ton frère qui est de retour. Et ton père a tué le veau gras, parce qu'il a vu revenir son fils en bonne santé. ''

Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d'entrer. Son père, qui était sorti, le suppliait.
Mais il répliqua :
'' Il y a tant d'années que je suis à ton service sans avoir jamais désobéi à tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais, quand ton fils que voilà est arrivé après avoir dépensé ton bien avec des filles, tu as fait tuer pour lui le veau gras ! ''

Le père répondit :
'' Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait bien festoyer et se réjouir; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. '' »


     Réflexion autour de l'Évangile de ce jour     ici   
 

HAUT de PAGE ------------------------ L'ART DU TEMPS LIBRE -------------------------- RETOUR

  Fermer la fenêtre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

              ORGUES                             ÉGLISES                   MUSIQUE              LITURGIE                REPORTAGES                 FÊTES             HISTOIRES à méditer       

Cinquième Dimanche de Carême
- Année C -
Couleur liturgique : violet

La femme adultère
------------------------

Nous n'en finissons pas d'apprendre la miséricorde de Dieu. Après l'enfant prodigue l'Évangile de ce dernier dimanche nous parle de la femme adultère condamnée à mort, mais que Jésus sauve et relève. Comme l'enfant prodigue et cette femme, nous aussi nous sommes fils et filles du pardon. Il nous est fait miséricorde et nous sommes appelés à la miséricorde envers tous et envers nous-mêmes aussi.

Le premier d'entre vous qui n'a jamais péché,
      qu'il soit le premier à lui jeter la pierre !


Evangile
selon St Luc

Évangile de Jésus-Christ

selon Saint Luc (8, 1-11)


Jésus s'était rendu au mont des Oliviers  De bon matin, il retourna au temple de Jérusalem. Comme tout le peuple venait à lui, il s'assit et se mit à enseigner. Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu'on avait surprise en train de commettre l'adultère. Ils la font avancer, et disent à Jésus :
« Maître, cette femme a été prise en flagrant délit d'adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, qu'en dis-tu ? »
Ils parlaient ainsi pour le mettre à l'épreuve, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus s'était baissé
et, du doigt, il traçait des traits sur le sol. Comme on persistait à l'interroger, il se redressa et leur dit :
« Celui d'entre vous qui est sans péché, qu'il soit le premier à lui jeter la pierre. »
Et il se baissa de nouveau pour tracer des traits sur le sol. Quant à eux, sur cette réponse, ils s'en allèrent l'un après l'autre, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme en face de lui. Il se redressa et lui demanda :
« Femme, où sont-ils donc ? Alors, personne ne t'a condamnée ? »
Elle répondit :
« Personne, Seigneur. »
Et Jésus lui dit :
« Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »

   Réflexion autour de l'Évangile de ce jour    ici 
 


HAUT de PAGE ---------------- L'ART DU TEMPS LIBRE ------------------ RETOUR

  Fermer la fenêtre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 Premier Dimanche de Carême

--- La Tentation de Jésus au désert ---


En ce premier Dimanche de Carême, l'Évangile nous fait suivre Jésus, conduit après son
baptême, par l'Esprit à travers le désert. Là il affronte le démon qui cherche, par la ruse, à le détourner de sa mission en le mettant à l'épreuve, avec trois tentations majeures : celles que le peuple d'Israël avait connues pendant l'exode et auxquelles il avait succombé.

Mais Jésus, sort vainqueur des tentations de Satan car il a scrupuleusement suivi les paroles de l'Écriture qui mettaient en garde contre le renouvellement de semblables semblables. Son obéissance filiale au Père, sa fidélité de Fils et rempli de l'Esprit-Saint dans sa condition humaine, font qu'il a refusé de demander à Dieu des miracles pour la recherche des seuls biens matériels, pour l'acceptation d'une compromission avec le mal ou pour assurer son pouvoir de Messie dans la quête de signes messianiques aux fins de stupéfier, épater.

Au cours de sa vie terrestre, Jésus fut un homme dépouillé et souffrant. Les disciples furent les témoins de sa fidélité permanente à Dieu et à la mission qu'il en avait reçue. Il a eu à choisir un style de vie, une manière d'être et il ne lui fut pas aisé de maintenir le cap. L'épreuve qui a jalonné sa vie n'a pas été le péché, car il a choisi de rester fidèle à Dieu, en lui faisant confiance, sans tricher avec sa condition d'homme. Comme tout être humain, le Fils de Dieu a donc expérimenté cette maxime de l'Écriture " Mon Fils, si tu prétends servir le Seigneur, prépare toi à l'épreuve ".

Oui, les épreuves et tentations de Jésus sont celles de chacune et chacun d'entre nous, mais nous aussi nous pouvons les surmonter, baptisés que nous sommes dans le Christ. C'est " Par lui, avec lui et en lui " que nous pouvons trouver le chemin qui nous conduit au Père.
Ce temps de Carême qui commence aujourd'hui, nous pouvons le saisir comme une chance, un don gratuit de Dieu. Le désert n'est pas seulement le lieu de l'épreuve et de la tentation, c'est aussi le lieu où nous nous débarrassons de tout ce qui nous encombre, pour revenir à l'essentiel.

Jésus, qui nous précède sur cette route nous montre le chemin.
 

HAUT de PAGE ------------------------- L'ART DU TEMPS LIBRE ----------------------------- RETOUR

  Fermer la fenêtre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Deuxième Dimanche de Carême

--- La Transfiguration ---


Jésus parcourt les routes avec ses disciples. Il rencontre beaucoup de gens, il leur parle. Les gens n'accueillent pas toujours bien Jésus, car ce qu'il dit les dérange. Ce n'est pas une parole qu'on écoute et qu'on oublie l'instant d'après. C'est une parole qui appelle à changer de vie, à abandonner tout ce qui empêche de vivre en enfant de Dieu.

Un jour Jésus monte sur la montagne avec Pierre, Jacques et Jean et devant leur yeux, il est transfiguré, il n'est plus que lumière, là Lumière de Dieu. La Transfiguration est une figure de la Résurrection. Jésus l'annonce ainsi de manière merveilleuse, prodigieuse, par avance, pour donner à ses apôtres un signe de reconnaissance, le jour où elle surviendra.

Et du même coup, elle est pour nous comme un avant-goût de ce que sera le bonheur de vivre pour toujours dans une lumineuse beauté. En ce sens, cet Évangile nous révèle la beauté de Dieu, l'éclat de son fils bien aimé éblouissant de Lumière, le visage resplendissant de soleil.

Mais la beauté de Dieu, n'est-ce pas l'expression même de son être : l'Amour ! Nous pourrions nous demander, au coeur de notre quotidien, qu'est ce qui transfigure notre vie ? L'Amour sans aucun doute et la beauté aussi, qui va de pair avec l'amour, car comme l'amour, elle est gratuite. Dieu Amour est essentiellement Dieu Beauté. Hommes et femmes que nous sommes, créés à son image, avons autant besoin de beauté que d'amour car la beauté comme l'amour, transfigure la grisaille de notre vie. Elle nous attire vers un autre réel, nous révèle que nos lieux de vie ne se limitent pas uniquement à ce que nous faisons.
La beauté nous conduit vers Dieu, à sa gratuité. Quand prendra fin notre pèlerinage sur la terre, quel paysage, quel visage, quelle musique, quelle politique,  quel  amour,  quelle  cité  des  hommes  aimerions-nous  voir  transfigurer pour l'éternité ?

 

HAUT de PAGE -------------------------- L'ART DU TEMPS LIBRE ----------------------------- RETOUR

  Fermer la fenêtre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 
Troisième Dimanche de Carême

--- Parabole du figuier ---


Le drame n'est pas de mourir de telle ou telle manière. Plus tôt, plus tard, doucement, ou violemment comme les Galiléens tués par la chute de la tour de Siloé, la mort frappe.
Si la mort est le terme d'une vie que Dieu nous aurait prêté pour la briser ensuite, vraiment, Dieu est méchant et nous nageons dans l'absurde, mais si la mort est l'entrée dans une éblouissante éternité d'amour, alors, que nous importent les temps et les délais ?

Non, le drame est de mourir à l'improviste, à reculons, sans être orienté vers la vie. Le converti réel, tourné vers Dieu jour après jour, a déjà un pied, non pas dans la tombe, mais bien dans le Royaume. Quiconque, même " païen ", " incrédule ", met au monde amour, paix, beauté, joie, participe dès cette terre à la vie de Dieu. Qu'il l'espère ou pas, la mort sera pour lui une porte triomphale. mais qui, même "croyant", reste "accroché comme une sangsue à la chair de ce monde", rentrera à reculons dans la lumière qui l'attend. Il contemplera son ombre. Pourtant Dieu est patient...

Dieu Patience...

Là parabole du figuier, rapportée par Luc aujourd'hui, nous révèle un Dieu Patience...
La patience de Dieu ...cela rappelle immédiatement cette expression familière qui revient plusieurs fois dans la Bible, à propos du peuple hébreu récalcitrant dans le désert :
" Un peuple à la nuque raide ". L'expression imagée dit bien ce qu'elle veut dire, un peuple qui ne plie pas facilement la tête, qui ne courbe pas volontiers l'échine, un peuple qui se rebelle à la moindre difficulté. Souvenons-nous de l'épisode du veau d'or, parce que ce peuple impatient en avait assez  d'attendre, Moïse  qui  n'en  finissait pas d'être " en colloque " là-haut sur le mont Sinaï avec Yahvé, son Dieu.

Souvenons-nous de l'image employée par le prophète Osée, pour traduire les rapports de Dieu avec le peuple élu, l'image du Bien-Aimé (Dieu) qui a été trahi, qui souffre des infidélités de sa Bien Aimée (le peuple d'Israël), mais qui ne désespère pas et qui pardonne...

Car " Patience " est intimement lié à " Pardon ". Si Dieu est patient c'est parce qu'il attend qu'on revienne à lui, qu'il est toujours prêt à pardonner et à nous relancer sur la route de la conversion. Avec Dieu, les portes ne sont jamais fermées, il n'écrase pas la mèche qui fume encore. Il sauve Ninive de la destruction, parce que cette ville a entendu les appels à la conversion lancés par Jonas. (Ce qui ne fait pas l'affaire de Jonas qui est vexé car, selon lui, Ninive était trop pécheresse et ne méritait pas ce pardon...).
La plus belle illustration de la patience-pardon, nous la trouvons dans la parabole de l'enfant prodigue, et en la personne de Jésus au moment de sa Passion.

Que pouvons-nous retenir de tout ceci ?

D'abord, au cours du carême il nous est généralement proposé une célébration pénitentielle. Qu'est-ce que cette célébration, sinon l'occasion offerte, dans la vie de chacun de nous, de refaire l'expérience de la patience de Dieu. Il est toujours là. Il attend. Quelle que soit la durée de notre égarement, de notre éloignement, il attend. Il n'a pas fermé la porte, il guette peut-être le retour de l'Enfant Prodigue...

Notre vie de chaque jour a besoin aussi de se référer à cette patience de Dieu pour nous. Ne disons-nous pas chaque jour et sans doute plusieurs fois par jour " Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé" ?. Si nous avons la certitude du pardon du Seigneur pour nous, qu'en est-il à notre tour de nos propres gestes de pardon ?
Ai-je eu aujourd'hui, suis-je capable d'avoir demain, la patience de Dieu ?
Ai-je laissé à l'autre encore un peu de temps pour qu'il puisse s'améliorer ou reconnaître son erreur, avant de porter sur lui un jugement si facilement définitif ?

Enfin, la patience est une vertu nécessaire lorsque nous expérimentons la dure réalité de la souffrance physique ou morale. Il est bon alors de relire le livre de Job continuant à faire confiance à son Dieu envers et contre tout. Cette patience, - qui nous fait communier à l'expérience de Jésus restant fidèle jusqu'au bout à la volonté de son Père contre les évidences matérielles de son échec et de son anéantissement, - est parfois la bouée qui nous maintient vivants dans la foi.
 

HAUT de PAGE -------------------- L'ART DU TEMPS LIBRE ----------------------- RETOUR

  Fermer la fenêtre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 
Quatrième Dimanche de Carême

--- Le retour du fils prodigue ---


Jésus, le Fils unique, ne raconte jamais des histoires de familles à enfant unique. Il sait bien que nos relations fraternelles sont le lieu où nous pouvons nous ouvrir à ce Père qui est son Père et notre Père aussi.

Nous comprenons aisément le blocage de l'aîné, sa colère froide. Un père peut bien avoir des préférences, mais est-il possible qu'il soit aussi injuste ? Tout pour le fugueur qui revient, lamentable et rien pour le sage, le fidèle, le docile... Est-ce satisfaisant de savoir que tout ce qui est à son père est aussi à lui ? Peut-être, ce soir-là, découvre-t-il pour la première fois qu'il pourrait vivre avec son père une autre relation qu'une fusion sans problème ? Son début de révolte sera-t-il fécond ?

Un après-midi de caté, où des enfants étaient invités à imaginer la fin de l'histoire, tous avaient fini par faire réconcilier les deux frères... hélas, après la mort du père !
Mais, Jésus, n'était-ce pas son Père aussi qui mourait d'amour avec lui sur la croix ?

Alors, la réconciliation des frères est possible !

Tous peuvent croire qu'ils sont aimés du Père, et que l'autre frère aussi, est aimé. Frère cadet fugueur ou frère aîné fidèle, nous pouvons croire à l'amour du Père pour chacun de nous, et faire de cette foi la loi de notre vie !
 

HAUT de PAGE ----------------------- L'ART DU TEMPS LIBRE -------------------------- RETOUR

  Fermer la fenêtre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Cinquième Dimanche de Carême

--- La femme adultère ---


Dieu Espérance
--------------------

La plupart des hommes vivent dans l'espoir ; Ils ont de l'espoir ou différents espoirs ; Les projets font partie de l'existence : ils font avancer.
Mais l'Espérance ? Qu'est-ce que l'Espérance ? Est elle de même nature ? Je crois que non car elle vient de Dieu et elle transcende la vie ; elle se situe bien au delà de l'espoir car elle s'appuie sur la mort et la résurrection du Christ et nous conduit, après le passage de la mort, vers notre propre résurrection.
Moi non plus je ne te condamne pasDans l'Évangile de ce jour, la femme adultère sur le point de mourir, n'espérait sans doute plus rien en cet instant ; Mais Jésus, lui, croyait en sa conversion et voilà qu'il la rétablit dans la vie et dans l'Espérance, non seulement elle est sauvée de la mort mais son existence en a probablement été changée et dans son coeur, un goût d'éternité a remplacé la saveur de la mort.
Ainsi, l'Espérance nous entraîne vers notre Pâque, à condition qu'elle s'incarne dans notre quotidien et le transforme dès aujourd'hui. La vie avec Dieu commence maintenant et l'Espérance doit prendre corps dans une charité et une foi vécues dans le concret, mais seule la grâce du Seigneur peut opérer en nous une telle conversion.
A nous de l'accueillir et de nous laisser guérir par Celui qui est le Maître de la Vie. Lui, qui ne cesse jamais d'espérer en nous.

HAUT de PAGE ----------------------- L'ART DU TEMPS LIBRE --------------------------- RETOUR

  Fermer la fenêtre