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Mille Surprises
Les rites d'entrée dans la célébration...
Ils marquent l'ouverture de la célébration, préparant ainsi les fidèles à écouter la Parole de Dieu et à célébrer l'eucharistie, ouvrant leur cœur à la prière. C'est le Christ ressuscité qui rassemble son Église. Cette ekklesia, ce rassemblement, cette convocation est d'abord à son initiative : chacun est appelé à y répondre librement en venant et en participant à la célébration.
Un
trait commun à ces différents rites d'entrée est qu'ils ont justement pour
objet de tourner les membres de l'assemblée vers le Christ : Les rites d'entrée nous aident à reconnaître la présence du Seigneur ressuscité au milieu de son Peuple rassemblé, pour ensuite l'écouter et lui rendre grâce. Un des secrets, pour un bon fonctionnement de ces rites d'entrée, est de soigner particulièrement les enchaînements. mais attention, enchaîner ne veut pas dire précipiter... Il y a en effet des déplacements, des attitudes corporelles, des chants, des prières et invocations, des temps de silence. Ces éléments se mettent en valeur mutuellement, simultanément ou successivement.
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Histoire mouvementée que celle du " Gloire à Dieu "... cette hymne admirable, qui débute par le chant des anges à Bethléem, remonte aux premiers temps de l'Église et fut d'abord prière du matin. Au début du VIè siècle, elle est chantée à la messe romaine de Noël, puis peu à peu, aux messes des dimanches et des fêtes quand l'évêque préside, enfin, quel que soit le célébrant. Par elle, " l'Église rassemblée dans l'Esprit Saint, glorifie Dieu le Père et l'Agneau, et supplie celui-ci ". Le Gloire à Dieu n'a pas d'autre fonction liturgique que de chanter " gratuitement " la louange de la Trinité et de solenniser l'ouverture de la célébration. On l'omet pendant le temps de l'Avent et celui du Carême. Par contre, on le chante à toutes les messes, aux solennités de la Vierge, aux fêtes des Apôtres. La créativité des musiciens liturgiques nous vaut aujourd'hui de nombreuses versions (paroles et musiques). Nous avons d'abord l'hymne du missel : " Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu'il aime... " qui peut être chantée d'un bout à l'autre, ou entrecoupée d'un refrain, comme dans la Messe " de la réconciliation " (AL 137) de M. Wackenheim ou le " Gloria de Lourdes " (AL 189) de J.P. Lécot. Conscient de la difficulté et des exigences de cette version hymnique, le C.N.P.L. a proposé une version à refrain et petites strophes : " Gloire à Dieu, Paix aux hommes, joie du ciel sur la terre... " que l'on trouve par exemple dans la " Petite Messe " (AL 179) de J. Akepsimas. Faut-il toujours chanter le Gloire à Dieu ? Le Gloire étant une hymne, en toute logique, il devrait donc être chanté et par toute l'assemblée. Mais, nous le savons tous, la répétition aboutit vite à la banalisation. Pour lui garder son caractère festif et solennel, certaines équipes liturgiques préfèrent réserver le chant pour les " grandes occasions " (fêtes, temps de Noël, temps Pascal...). D'ailleurs, un texte aussi dense, proclamé d'une seule voix, d'un bout à l'autre, et par toute l'assemblée, aura souvent plus de poids qu'un refrain chanté du bout des lèvres par la force de l'habitude. A chacun de trouver son équilibre.
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