Tout d'abord, un peu d'humour...   ici  ...le coût d'un cerveau...

Fatigue, stress, anxiété, dépression etc. sont autant d'éléments qui peuvent nous faire rencontrer des problèmes de mémorisation car la connexion de nos neurones, ne se fait plus correctement. La sensation de perte de mémoire est donc un signe qui doit nous alerter et nous inciter à connaître le pourquoi de ce trouble.
Mais avant de nous précipiter chez notre médecin traitant, sommes-nous certains que nous vivons en bonne entente avec nos neurones ?
Ci-après, quelques pistes de réflexions pour tâcher de répondre à la question :

Un jour, un homme entra dans une église au moment du sermon. Très attentif au sermon du prédicateur (à cette époque on ne disait pas homélie), dès que ce dernier eut terminé, il s'approcha de lui pour discuter d'un ou deux points de son discours.
Le prêtre lui demanda alors s'il avait bien suivi ce qu'il avait dit et à cette question toute naturelle, l'homme répondit de telle sorte que toute l'assemblée en demeura stupéfaite, car avec le plus grand calme, il répéta mot pour mot le sermon qu'il venait d'écouter.

Cet homme, c'était PIC DE LA MIRANDOLE, ce célèbre philosophe du XVè siècle (1463-1494). Il lui suffisait de lire un texte quelconque avec attention pour qu'il soit capable de le redire exactement du début à la fin, puis à rebours, de la fin au commencement, sans en omettre un mot !
 

Une personne dite " normale " ne pourrait certes pas faire preuve de tels dons, mais bien que les avis soient partagés dans le monde médical, la balance tend à pencher pour le fait que nous avons tous à la naissance, le même potentiel de mémoire.
La différence entre les individus, pourrait s'expliquer par leur environnement et leurs façons de plus ou moins solliciter cette partie de notre cerveau et même l'âge n'est pas un critère de manque, à moins de souffrir de maladies graves, comme celle d'Alzheimer.

Nous vivons aujourd'hui dans un monde d'assistance et la mémoire n'y échappe pas : téléphones mobiles en tous genres, smartphones, tablettes qui sonnent pour nous rappeler le moindre rendez-vous, post-it, agendas de toutes sortes pour tout noter dans la craindre d'oublier.

Cette assistance nous fait inexorablement entrer dans un processus de dépendance qui, petit à petit nous mène à la difficulté de mettre en mémoire, car moins on utilise sa mémoire plus on a du mal à mémoriser.
En effet, ce n'est pas la capacité de mémoire proprement dite que l'on perd, mais la facilité pour y accéder par manque de s'en servir, et plus on a du mal à mémoriser, moins on fait confiance à sa mémoire et moins on l'utilise, nous sommes alors dans la spirale...

Quand on lit, quand on écoute quelque chose, on en garde une trace dans l'instant, c'est ce qu'on appelle : la mémoire immédiate. Celle-ci crée temporairement dans le cerveau (comme dans l'ordinateur la mémoire temporaire) des réseaux de neurones qui entrent en contact les uns avec les autres.
Mais, si ces réseaux ne sont pas renforcés, ils se défont et conduisent à "l'oubli".

Par contre, quand nous révisons cette information, en l'apprenant de manière volontaire ou en la répétant plusieurs fois, il se crée alors dans notre cerveau, une trace chimique qui permet d'en conserver longtemps le souvenir, d'où le bénéfice incontestable de faire "travailler" notre mémoire en apprenant bien.
 

Commençons par faire une petite analyse de notre perte de mémoire : avons-nous entré correctement l'information dans notre cerveau ?

Il y a plusieurs manières d'enregistrer une information, il est donc important  de repérer nos "entrées faciles" en mémoires, qui ne sont pas les mêmes pour chacun :

- pour certain c'est l'entrée visuelle,
- pour d'autres c'est l'entrée auditive,
- pour d'autres encore c'est en écrivant.

Mais le problème peut se situer au niveau de la mémorisation elle-même car lire ou écouter attentivement n'est pas la meilleure façon de se souvenir, contrairement à ce que l'on pourrait penser.

En effet, pour conserver les informations dans notre mémoire, il faut d'abord les avoir apprises, ce qui passe obligatoirement par la répétition de ces informations, comme nous le faisions jadis à l'école et il faut être en bonne santé.
 

Le coût d'un cerveau...

Dans un hôpital se trouve un patient gravement malade. Sa famille se réunit dans la salle d'attente et, enfin, un médecin arrive, fatigué et triste :
" Je suis désolé d'être porteur de mauvaises nouvelles ", dit-il en voyant l'expression d'inquiétude sur les visages.
" Le seul espoir pour votre proche est une greffe de cerveau. C'est une chose expérimentale et risquée, et économiquement tout est à votre charge."

Les membres de la famille restent assis, en écoutant ces bien tristes nouvelles.
Puis, l'un d'eux demande :  " Combien coûte un cerveau ? "

" Ça dépend ", répond le médecin. "
 " 5000 € un cerveau d'homme ; 200 € celui d'une femme ".

Un long moment de silence envahit la salle, et les hommes présents essaient de ne pas rire et évitent le regard des femmes, même si certains d'entre eux ébauchent un sourire !

Finalement, un homme poussé par la curiosité demande :
" Docteur, pourquoi cette différence de prix ? "

Le médecin, souriant devant une question pour lui si innocente répond :
" Les cerveaux féminins coûtent moins chers car ce sont les seuls à avoir servi ! Les autres sont comme neufs ! "

°°°°

Un grand coucou à tous les hommes
qui auront ébauché ce fameux sourire à la moitié du récit...

et bisous aux femmes qui auront souri à la fin.

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Tous les spécialistes s'accordent pour le dire : pas de mémoire solide, sans une bonne hygiène de vie, aussi surveillons quelques points essentiels :

   Le sommeil   
La consommation de somnifères sera à éviter ou à limiter, car ceux-ci diminuent la vigilance et les facultés d'attention.
 

   L'alimentation  
Privilégier les sucres lents, le fer, le calcium, le magnésium et les vitamines B, qui fournissent l'énergie nécessaire au cerveau, pour traiter les informations qu'il reçoit.
Consommer de la viande, du poisson, du foie de veau, des légumes verts et secs, des pâtes, du pain complet te des fruits.

    L'acuité visuelle et auditive   
Avant de mémoriser, il faut entrer les informations dans notre cerveau, au moyen de nos sens. Si ceux-ci sont émoussés, nous risquons de nous souvenirs que partiellement des choses ou avec des erreurs.
Faire vérifier régulièrement  notre vue et notre audition, chez un spécialiste, sera une sage précaution.

   L'activité physique   
Même si nous ne pratiquons pas de sport, apprenons au moins à bien respirer et à marcher plus souvent : l'oxygénation de notre sang sera ainsi améliorée et par voie de conséquence, celle de notre cerveau car celui-ci a besoin de plus qu'un sudoku.
Et comme disait Michel Audiard dans le langage que nous lui connaissons :
" Un imbécile qui marche ira toujours plus loin qu'un intellectuel assis ".

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Stimulation de la mémoire : épreuves de logiques et de rapidité
Renfort de l'orientation et de l'attention : épreuves portant sur le langage et le raisonnement

Maintenant que nous connaissons nos besoins cognitifs, nous pouvons orienter notre entraînement et nous y tenir, car seule la régularité et la diversité des exercices entretiennent les neurones. En nous amusant chaque jour à notre heure, en marchant, dans le métro ou la salle d'attente, là où nous sommes, avec des jeux ni trop simples ni trop compliqués :

> compter rapidement en avant :  1, 2, 3 ,4 ou 102, 103, 104 etc. sur n'importe quel nombre.

> compter en arrière : 312, 311, 310 ou bien 1109, 1108, 1107 etc.

> un peu plus corsé, soustraire un nombre défini (ex. 7) en partant d'un autre (ex.308) :
    97, 90, 83 etc. ou bien 308, 301, 294, 287 etc.

> retenir des images ou des listes de mots en un temps chronométré,
         cela booste le cerveau et les réflexes.

> sans oublier les parties de sudoku, d'échecs, de mots croisés ou les puzzles,
        qui augmentent la concentration.

> et les activités manuelles : bricolage, jardinage etc. qui avec la lecture,
   arrivent en tête de liste des stimulants cérébraux

et d'autres à inventer...

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