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  Le Pivert    ou     Pic vert   


pivert mâle
Pic vert mâle

 

pivert mâle en vol
Mâle en vol

pivert femelle
Pic vert femelle

 

pivert
Pic vert femelle
sur son nid

Il est souvent considéré comme un ennemi, car il s'acharne sur les troncs d'arbre ou les contrevents des maisons où il fait des trous irréparables. Lorsqu'on entend sa percussion qui semble mitrailler, les dégâts sont déjà consternants et il a le temps de s'enfuir en poussant un cri rauque. Seul remède efficace : des bandes de plastique, hélas peu esthétiques, qui le découragent complètement.

Mais ce n'est pas un ennemi et le mâle est d'une beauté multicolore qui met en valeur son vol, sinusoïdal, comme s'il savait que les fusils tirent droits. Il faut aussi avoir quelque reconnaissance envers lui car son cri annonce la pluie et selon certaines légendes, il l'implore même, car au commencement du monde, quand Dieu mobilisa tous les oiseaux pour creuser les fontaines, les ruisseaux, les rivières, les fleuves et les mers, le pivert fut le seul à refuser de se mettre à l'œuvre. Punition : il ne peut boire dans aucune de ces réserves terrestres et il lui faut appeler la pluie du ciel...

Beaucoup de peuples apprécient ce présage météorologique et le considèrent comme un porte-bonheur ! Chez les Germains, on voyait en lui un symbole de la foudre et du tonnerre, peut-être à cause du martèlement de son bec et à sa capacité de percer les écorces.

Dans le monde chrétien, à cause de cette insistance à frapper, on a vu en lui le symbole de la prière continuelle, et parce qu'il détruit les vers, on l'a considéré comme un ennemi du diable, et parfois même comme un symbole du Christ ! Ces gens qui se livraient à ces interprétations symboliques avaient-ils des contrevents à leurs maisons ou le pivert, au cours des siècles, a-t-il changé ses habitudes ?

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Pic vert : Picus viridis. Long de 30cm - Sédentaire.

Commun dans les bois de feuillus, surtout pourvus de grandes clairières on le voit aussi dans la campagne aux arbres isolés ou bosquets. Souvent à terre, il recherche les fourmis (sa couleur verte est considérée comme une adaptation à ce mode de vie). En hiver, il bouleverse les fourmilières pour atteindre ses proies. Tout le dessus de l'oiseau est vert. avec le croupion jaune-vert bien visible en vol. Seul le Pic cendré présente ces caractères, mais le Pic vert est plus grand et a plus de rouge sur la tête et plus de noir sur la face. Le mâle se distingue par ses moustaches rouges entourées de noir.

Le jeune, contrairement à celui du Pic cendré, est fortement tacheté sur la tête, le cou la poitrine et le ventre, et présente plus de vert sur le dos et plus de rouge à la calotte.

Le Pic vert est timide et méfiant. Il vole en larges ondulatlions, avec des battements d'ailes audibles de près à chaque reprise. Il est particulièrement bruyant au printemps et à l'automne. Pour marquer son territoire, il lance de longs et sonores " kieu, kieu, kieu, kieu, kieu... ", descendant et s'affaiblissant vers la fin, qui tiennent lieu de tambourinage. Mâle et femelle les émettent, parfois en duo. Le cri de vol est un " kyu-kyu-kyu-kyù " ou " kyu-kyù " sec et véhément. Le cri d'alarme un " kyakyakya " peu sonore et caquetant.

Les jeunes émettent des cris râpeux, comme du papier de verre passé sur du bois. Le Pic vert tambourine rarement, à la cadence du Pic épeiche, mais deux fois plus longuement. et avec une sonorité étonnamment faible pour un pic de cette taille.

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