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Le secret du Monarque





 


Pour parcourir les quelques 3600 km qui le séparent de sa villégiature mexicaine hivernale, le monarque, papillon nord-américain, s'appuie sur un véritable ordinateur de bord : une horloge interne, dite circadienne, lui permet de compenser sa position au soleil afin de ne pas se perdre en route.
Des simulateurs de vol miniatures de l'Université du Massachusetts aux États-Unis, ont permis de confirmer que le Soleil et non le magnétisme terrestre, servait de guide au papillon. En effet, privé des rayons ultraviolets de la lumière solaire, Danaus plexippus, est totalement désorienté.

En savoir plus sur le Monarque  ici 
 


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Le Monarque



 


Essaim de Monarques
se reposant


Le Monarque " Danaus plexippus " est le plus connu de sa famille, les Nymphalidae, qui comprend les papillons les plus colorés, donc les plus appréciés du public.

Ces insectes au goût désagréable, au corps dur, aux ailes caoutchouteuses, les prédateurs préfèrent les éviter. La plupart sont grands, ils mesures 85 à 95 mm d'envergure et planent d'un vol nonchalant en étalant au mieux de leur intérêt leur coloration défensive, orangée ou violâtre.

Le Monarque ne fait pas partie à proprement parler de la faune des lépidoptères (papillons) européens, mais il a souvent été capturé au Portugal, en Espagne, en France,  en Grande-Bretagne et en Irlande.

Ce papillon est originaire d'Amérique du Nord et bien connu dans son pays d'origine pour ses longues migrations nord-sud avec retour vers le nord, par essaim de plusieurs millions d'individus. Son comportement migrateur lui a permis d'atteindre d'autres régions du globe, comme par exemple l'Australie et la Nouvelle-Zélande.
Pendant le voyage, les monarques ont coutume de passer la nuit à se reposer dans les arbres et il est intéressant de noter qu'ils choisissent pour abri, les mêmes arbres à l'aller comme au retour.

En Amérique, la chenille se développe sur Asclepias curassavica mais dans les pays qu'il a colonisés, la chenille s'est adaptée à d'autres plantes nourricières comme le Gossypium arboreum ou à Euphorbia mauretanica

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