" Loup y es-tu ? Si le loup y était, il nous mangerait ! " . Le loup (Wolf en ancien germanique) n'est plus au coin du bois, mais, près de l'âtre on a beaucoup évoqué sa menace, et dans l'imaginaire des enfants, il est toujours vivant. Il suffit de prononcer lentement le monosyllabe, et les yeux des petits se mettent à briller. On joue au loup pour exorciser la crainte ancestrale... On le rencontre dans de nombreux pays, avec des significations symboliques variées, parfois contradictoires. En Grèce, on le met en relation avec Apollon, à cause de ses yeux qui percent l'obscurité. En Europe du Nord, pour la même raison, on l'associe à la lumière. En Mongolie, on croyait que le loup céleste était l'ancêtre de Gengis Khan. Les Chinois voyaient en lui le gardien des Palais célestes. Les Romains avaient fait de la louve, qui avait nourri Romulus et Rémus, l'enblême de leur ville. Mais pour les Germains, le loup était démoniaque. Pour les Hindous, il était le compagnon des dieux cruels. Chez beaucoup de peuples, il symbolise l'attaque et la guerre. Pour les Chrétiens, le loup qui égorge l'agneau évoque la mort du Christ. Il symbolise aussi les forces qui combattent la foi et les croyants. Le diable, les sorciers, les magiciens, selon beaucoup de croyances, peuvent se transformer en loup. N'est-ce pas une autre manière d'exprimer le vieux proverbe latin : " Homo homini lupus " ? tant il est tristement vrai que parfois " L'homme est un loup pour l'homme ".
Vous avez entendu " Promenons-nous dans les bois pendant que le loup y'est pas..." |
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