La représentation de saint Georges pourfendant un
dragon, nous vient de la Légende dorée, de
Jacques de Voragine :
« Près de
Silène, ville de Lybie, habitait dans un vaste étang un dragon effroyable,
auquel les habitants offraient chaque jour deux brebis. Les brebis ne
suffisant plus, il fallut livrer une créature humaine. Le jour où Georges
parut dans la ville, le sort avait désigné pour victime la fille unique du
roi. Pour la délivrer, Georges, monté sur son cheval, blessa le
monstre de sa lance : il ordonna ensuite à la jeune fille d’entourer le
cou du dragon avec sa ceinture et de l’emmener à la ville. Là, il fit
promettre aux habitants qu’ils se feraient baptiser et il tua le monstre.
Alors le roi et son peuple, témoins du prodige, reçurent le baptême. " |
St Georges que les Orientaux appellent :
Le
grand martyr, naquit dans les années 280. Sa mère qui était chrétienne le fit
baptiser très jeune et l'instruisit des vérités de la religion.
Cappadocien noble et riche, tribun de l'armée impériale, Georges parut devant
le tribunal de l'empereur romain Dioclétien (284 - 305) pour avoir confessé
sa foi au Christ. Exhorté à offrir un sacrifice aux dieux,
Georges s'y refusa. Plusieurs fois torturé de différentes manières et chaque fois
miraculeusement guéri de ses blessures par un ange, Dioclétien finalement,
ordonna sa décapitation qui selon la tradition, serait intervenue le 23 Avril
303.
Son corps fut inhumé à Lydda (l'actuelle Lod en Palestine) où chrétiens et
musulmans croient qu'il se trouve encore dans une crypte sous l'autel. Dès le
IV siècle des églises furent dédiées à St Georges.
Chez nous, c'est Clovis qui le premier fit élever un monastère en son honneur,
dont St Germain de Paris (mort en 576) avait propagé le culte.
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