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église st François de Sales
Annecy Haute Savoie

église de la communauté italienne dite " église des Italiens "

église st F. de Sales - Annecy
n° 280

saint François de Sales
st François de Sales
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Édifiée au XVIIè siècle comme chapelle du premier monastère de la Visitation dit " de la Sainte Source ", l'église a connu un très brillant passé par les fastes dont elle fut le cadre lors de la béatification puis de la canonisation de Saint-François-de-Sales et de Sainte-Jeanne-de-Chantal dont elle abritait les sépultures.

choeur de l'église st F. de Sales - Annecy n° 282

Richement dotée par tous les princes d'Europe qui en faisaient un lieu de pèlerinage, elle connut la plus profonde déchéance au moment de la Révolution. Partiellement démoli, complètement morcelé, ce fut grâce à la ténacité d'un groupe de fidèles que cet ensemble fut racheté à la fin du siècle dernier, puis restauré et ouvert à nouveau au culte en 1923 et enfin acquis par la Ville en 1968. Les locaux jouxtant le chœur de ce sanctuaire abritent le " Mémorial Saint-François-de-Sales " évoquant la vie et l'œuvre de l'ancien évêque de Genève résidant à Annecy (1567-1622).

N'ayant trouvé dans l'église aucun document relatant l'histoire de son retable majeur, rappelons que celui-ci, situé derrière l'autel comme l'étymologie du mot l'indique (rétro tabula), a un rôle pédagogique et d'intermédiaire entre Dieu et les hommes.

Le Retable Majeur
Dans le choeur, le retable majeur
n° 281

Le retable remplit trois fonctions essentielles, étroitement liées :

- servir d'écrin au tabernacle où sont entreposées les hosties consacrées,

- suggérer l'éclatante beauté du monde céleste,

- enseigner, par sa symbolique et les personnages qui le peuplent, les principaux éléments du dogme. Dogme que le célébrant, chaque dimanche, commentait jadis de sa chaire, tandis que la lumière des chandeliers appuyait comme à plaisir la lumière du jour, en faisant vibrer à l'unisson, l'or des entablements, la voix du prédicateur et le cœur des fidèles.

Au-dessus du Christ en croix qui trône sur ce retable majeur, est inscrit un verset en latin tiré du livre du Siracide (l'Écclésiastique), Si 45,4 : " Dans la fidélité et la douceur Il le sanctifia ".
Dans le contexte du livre de l'Écclésiastique qui passe en revue quelques grandes figures de l'Alliance, ce verset s'applique à Moïse. Mais, pour un Chrétien, il peut aussi - et plus encore - s'appliquer à Jésus. Ce qui est manifestement le cas ici, puisque le verset est placé juste au-dessus du crucifix.

le retable majeur
n° 288
" Dans la fidélité et la douceur
il le sanctifia "
Christ en croix, détail du retable
n° 294

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Saint François de Sales
(Thorens 1567 - Lyon 1622)

Jésuite et évêque, il est fêté le 24 janvier
Patron des écrivains, des éditeurs et des journalistes

Fils aîné du seigneur de Nouvelles, François naquit dans le château familial de Savoie le 21 août et fut baptisé François Bonaventure. Il étudia d'abord à Annecy, puis au collège jésuite de Clermont, à Paris. En 1588, il partit étudier la rhétorique, la philosophie et la théologie à
l'université de Padoue où il passa son doctorat en droit en 1591. Son avenir semblait brillant : il avait devant lui l'assurance d'une belle carrière, une place de sénateur, un mariage très désirable, une situation respectée et enviée dans toute la Savoie. Cependant, François avait décidé de devenir prêtre, et malgré la forte pression exercée par sa famille, il fut ordonné en 1593 et devint prévôt de Genève. Son éducation le préparait à être un remarquable prédicateur. Il fut connu aussi pour sa charité envers les pauvres.

Sa première mission eut pour terrain le Chablais, où il essaya de convertir une population calviniste. Il rencontra de l'hostilité, dut faire face à des menaces, parfois physiques, mais grâce à une patience et un pouvoir de sympathie exceptionnels, il fit des conversions et
ramena d'anciens catholiques à leur foi d'origine.

L'évêque de Genève.
En 1599, il fut nommé coadjuteur de l'évêque de Genève et, malgré sa propre réticence, lui succéda en 1602. Comme évêque, il fut l'une des figures les plus marquantes du mouvement de Contre-Réforme. Il était célèbre pour sa prédication simple et directe, ses qualités d'administrateur et son intelligence. François s'investit personnellement dans l'enseignement du catéchisme et il fonda un grand nombre d'écoles. Il se lia d'amitié avec Françoise de Chantai, une veuve, et devint son conseiller spirituel. Celle-ci, guidée par lui, fonda l'ordre de la Visitation en 1610, connu sous le nom de l'ordre des Visitandines.

François mourut un 28 décembre à Lyon. Son corps fut transféré à Annecy le mois suivant. Canonisé en 1665 par le pape Alexandre VII et déclaré docteur de l'Église en 1677, François fut nommé patron des écrivains en 1923 en raison de ses dons d'argumentation et d'élo- quence. Deux de ses ouvrages ont encore un grand succès : son Traité de l'amour de Dieu et l'Introduction à la vie dévote, le premier guide de piété écrit pour les laïcs. On le persuada de publier aussi les conseils et instructions qu'il avait écrits pour sa cousine, Madame de Chamoisy. De nombreuses lettres adressées à Madame de Chantai nous sont également parvenues. Il est aisément identifiable dans les Oeuvres d'art grâce à sa calvitie et à sa longue barbe.

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