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n° 09/2


église des Saints anges Gardiens
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Saint-Maurice
Val-de-Marne

Historique de la ville    ici    

- 1, allée Jean-Biguet
- église de 1934
- Architecte : Tandeau de Marsac
- Matériaux : béton armé et briques

L'église construite grâce à une souscription communale lancée dans les années 30, doit desservir le quartier de Gravelle en pleine expansion. Les volumes imbriqués de briques rouges témoignent de la volonté de modernité...


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...Pourtant, certains motifs tels que le baptistère et le porche d'entrée puisent dans le glossaire de l'iconographie byzantine.


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Saint-Maurice, un peu d'histoire


Blason : Cavalier romain (saint Maurice)
monté sur un cheval d'argent.

- Saint-Maurice fait partie du Canton de Charenton
- Arrondissement de Créteil
- Habitants : les Mauritiens
- Rivière : la Marne
- L'origine du nom vient de Mauritius, chef martyr de la Légion thébaine (Égypte) venue selon la légende, réprimer la révolte des Bagaudes réfugiés à Saint-Maur au IIIe siècle après Jésus-Christ.


Les premières traces d'habitat à Saint-Maurice remontent à l'époque gallo-romaine, comme en témoignent les fouilles exécutées dans les environs de la mairie ou dans le secteur de la maison de Delacroix. L'histoire de la commune est principalement liée à sa situation de passage sur la Marne. La première concentration humaine semble s'être formée autour de gués puis d'un pont jeté sur la Marne.

Au Moyen Âge, la paroisse est divisée en plusieurs fiefs :
- celui de la Chaussée, situé entre le chemin de Saint-Mandé et la seigneurie de Charenton-Saint-Maurice, fief qui s'étend sur toute la partie Est du territoire actuel jusqu'à Saint-Maur,
- celui de la Rivière, très petit et englobé dans le fief de la Chaussée.

Chasse, pêche, meunerie, viticulture, exploitation des sous-sols calcaires sont les activités principales du lieu. Sous l'Ancien Régime, Saint-Maurice voit l'installation de différentes communautés religieuses. Les protestants édifient deux temples successifs, l'un en 1606 détruit en 1621, le second en 1623 détruit en 1685. Un peu plus haut sur la colline, dès 1645, une fondation pieuse donne naissance à un hôpital qui deviendra la célèbre Maison royale de santé, spécialisée dans les traitements des maladies mentales.

En 1842, Charenton-Saint-Maurice change son nom en celui de Saint-Maurice tout court, pour en finir avec la confusion entre Charenton-Le-Pont, sa voisine, et elle-même.
Au XIXe siècle, la navigation marchande et de plaisance, liée à la construction de canaux, l'équitation et les courses hippiques liées à la proximité du bois de Vincennes et enfin les industries de produits alimentaires, du vêtement, de la tréfilerie ou de la faïencerie viennent changer la physionomie des différents quartiers. Après la guerre de 14-18, s'installent à Gravelle les studios de cinéma.

Saint-Maurice est fréquenté pour les charmes de ses bords de Marne, accessibles aux Parisiens par les voies de chemin de fer de Charenton et de Saint-Mandé et par le tramway. Une clientèle bourgeoise prend possession du quartier du Plateau. Tout au long du Second Empire, les différents quartiers, notamment le Plateau et Gravelle, se développent. En 1929, la commune se voit amputée d'une partie de son territoire situé sur le bois de Vincennes. Sa superficie réduite met alors en lumière l'immense place occupée par les établissements hospitaliers.

Le territoire se compose désormais de deux zones : l'une à l'ouest, l'autre à l'est, reliées par une bande étroite, qui lui confèrent une forme comparable à celle d'un os. La route nationale 4, puis en 1976 l'autoroute A4 changent définitivement l'aspect de la ville des bords de Marne. Depuis les années 70, la commune connaît différents réaménagements et la rénovation de quartiers anciens dont les noms perpétuent le passé.

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