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n° 649 : Souvent nos villages de France se caractérisent par leur patrimoine, ce qui est le cas d’Essey-Lès-Nancy cette sympathique et accueillante commune du Grand Nancy , avec sa vieille église dédiée à St Georges.
 

église st Georges
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Essey-les-Nancy
Meurthe et Moselle

Essey est aujourd'hui une des dix communes qui composent l'agglomération de Nancy. C'était, naguère, un gros village de vignerons et de maraîchers, groupé un peu à l'écart de la route de Nancy à Château-Salins au pied de la côte de Dommartemont. Il était dominé par le Haut-Château, antique construction féodale entièrement transformée au XVII siècle, et limité à l'ouest par l'ancien  Bas-Château, qui n'est plus aujourd'hui la Maison de retraite qu'il a été, dont restent visibles une tour et une entrée où se voient les traces d'un pont-levis, qui rappellent sa destination première.
 

n° 209 - église construite en plusieurs fois : au XVème siècle et sous l’impulsion du Seigneur d’Essey-Lès-Nancy et du curé de l’époque.
 

n° 240

Clocher du XIIème, vestige de l’ancienne église que l’on trouve mentionnée dans la charte du prieuré de Flavigny-sur-Moselle.

Toujours environnée de son cimetière, ce petit joyau jouit d’un emplacement unique dans les environs immédiats de Nancy, puisque de sa terrasse surplombant son parking, on peut non seulement découvrir le paysage urbain des communes qui sont à ses pieds : la ville basse d’Essey avec ses casernes et son terrain d’aviation, la Porte Verte et ses grandes surfaces, ainsi que les communes de Seichamps et Saulxures, mais aussi tout un immense panorama, que limitent les premiers contreforts des Vosges.

Icire
posele
corps de G MASSON
déceda le 20 fe
vrier 1738 âgé de I36
Prie Diev
povr son âme

***
Ici
repose
le corps de C. MASSON
Décéda le 20 février 1738
âgé de 36 ans.
Priez Dieu pour son âme.

n° 219 - Depuis quelques temps, nos pasteurs ne jouissent plus des mêmes privilèges que leurs aînés, à l'instar de Jean Ragot, dont la stèle est encore dans cette église. Ici (photo ci-contre) adossée à l'extérieur du mur du chœur, la tombe d'un des anciens et néanmoins estimé curé de cette paroisse - à tel point qu'une des rues donnant accès à cette église porte son nom.

n° 223 - Quelques noms figurent encore sur d'autres pierres, tels que ceux de François GUILLAUME, tabellion (ancien officier public jouant le rôle de notaire dans les juridictions subalternes) d'Essey, de sa femme et de leur fils, de Claude VANNIER, de C. MASSON, ainsi que d'autres fragments de noms illisibles.
 

DOM
CY DEVANT GIS T-HONESTE H
OE CLAVDE V
ANIERQ AMTIL
ESSEY
QVI DECEDA
LE 5 OCTOBRE
1626 PRIEZ DIEV
POVR SON AME

Cette représentation de saint Georges pourfendant un dragon, nous vient de la Légende dorée, de Jacques de Voragine :

« Près de Silène, ville de Lybie, habitait dans un vaste étang un dragon effroyable, auquel les habitants offraient chaque jour deux brebis. Les brebis ne suffisant plus, il fallut livrer une créature humaine. Le jour où Georges parut dans la ville, le sort avait désigné pour victime la fille unique du roi. Pour la délivrer, Georges, monté sur son cheval, blessa le monstre de sa lance : il ordonna ensuite à la jeune fille d’entourer le cou du dragon avec sa ceinture et de l’emmener à la ville. Là, il fit promettre aux habitants qu’ils se feraient baptiser et il tua le monstre. Alors le roi et son peuple, témoins du prodige, reçurent le baptême. »

Suite de la visite
Choeur, vitraux, voûtes

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Depuis un siècle, mais surtout depuis la fin de la grande guerre, Essey a progressivement perdu son aspect rustique. Des maisons ont été élevées, principalement le long de la route rejoignant celle de Saint-Max, ainsi ne peut-on plus distinguer la partie basse d'Essey, avec cette commune.

L'établissement dans la plaine entre Essey et Tomblaine, d'un terrain d'aviation, la construction de casernes, ont attiré une population chaque jour plus nombreuse et maintenant, c'est sur la côte, au-dessus du Haut-Château qu'on été édifiés de nouveaux quartiers : Le Nid, La Fallée, Plein Soleil.

Pour les besoins de quelques 8000 habitants, Essey, qui forme une unique paroisse, possède deux églises. L'une, sur la côte, date du XVIè siècle, l'autre, dans la plaine, a été élevée il y a une quarantaine d'années. Les habitants d'Essey-les-Nancy s'appellent les Asséiens.

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St Georges que les Orientaux appellent : Le grand martyr, naquit dans les années 280. Sa mère qui était chrétienne le fit baptiser très jeune et l'instruisit des vérités de la religion.
Cappadocien noble et riche, tribun de l'armée impériale, Georges parut devant le tribunal de l'empereur romain Dioclétien (284 - 305) pour avoir confessé sa foi au Christ. Exhorté à offrir un sacrifice aux dieux, Georges s'y refusa. Plusieurs fois torturé de différentes manières et chaque fois miraculeusement guéri de ses blessures par un ange, Dioclétien finalement, ordonna sa décapitation qui selon la tradition, serait intervenue le 23 Avril 303.
Son corps fut inhumé à Lydda (l'actuelle Lod en Palestine) où chrétiens et musulmans croient qu'il se trouve encore dans une crypte sous l'autel. Dès le IV siècle des églises furent dédiées à St Georges.
Chez nous, c'est Clovis qui le premier fit élever un monastère en son honneur, dont St Germain de Paris (mort en 576) avait propagé le culte.

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