n°
07
Rehaussé au XVè siècle, le
clocher s'élève à 27 mètres du sol. Une tribune existait autrefois,
éclairée par un oeil de boeuf en face Ouest.
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église
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VILLIERS-SUR-MARNE
Val-de-Marne
ici
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C'était
au son de la cloche que les notables de Villiers se rassemblaient dans l'église
pour discuter des affaires concernant le village. Avant la Révolution de 1789,
il y avait trois cloches, deux furent détruites, la plus grosse fut conservée.
Malheureusement, elle était en mauvais état et en 1805 on dut la remplacer par
Martine, qui existe toujours. En 1930, deux autres cloches l'ont rejointe
: Marie-Ange Clothilde et Francine Berthe Hélène.
n° 05 |
Autrefois, l'église paroissiale était
l'un des principaux lieux du village ; aujourd'hui, c'est l'édifice le plus ancien de Villiers.
L'église primitive doit dater du XIIIème siècle.
Les origines de l'église
ici
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n° 08 |
n° 09 |
Dans la
nef, les trois
premières travées sont du XXè siècle. Elles remplacent celles de style
gothique briard, abattues par Quéru (traces visibles à l'extérieur sur les
baies du mur Nord). Les voûtes sont maintenant soutenues par de massives
colonnes sans chapiteaux. Les deux dernières travées à l'Est sont du XVIè
siècle.
n° 15 |
En
rentrant dans l'église, tout de suite sur notre droite nous découvrons
un très beau bénitier (XVIIIè s. ?) de marbre rose et blanc, en forme
de coquille.
n°
53
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Tout
naturellement, l'allée centrale nous mène à l'autel près duquel se trouvent
les fonts baptismaux, à
gauche dans la quatrième travée.
n° 19 |
n° 29bis |
n° 29 |
Fonts
baptismaux du XVIIIè - XIXè siècle, en cuivre et marbre noir veiné de blanc, de
forme ovale et ornés de deux têtes de chimères.
n° 52
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Au-dessus des fonts baptismaux,
vitrail E. Royer, Paris (à gauche ci-dessous),
datant du premier quart du XXè siècle.
n° 21 |
Ci-contre,
pietà
surmontant un cartouche (ci-dessous) représentant une scène de la
guerre de 1914-1948, hommage de la donatrice, Mme Louis Sellier, aux
jeunes gens du patronage Saint-Christophe, morts pour la France. |
Détail |
En 1824,
alors que le Maréchal Mortier (1768-1835) est propriétaire du château de la
Lande, aujourd'hui sur le territoire du Plessis-Trévise, son épouse fait don
de cet ostensoir à la paroisse de Villiers.
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Ostensoir
: en bronze et argent doré (H. : 51cm) - vers 1820
L'iconographie sur la tige et le pied, est traditionnelle :
gerbe de blé pour le pain, grappes de raisin pour le vin et l'agneau
mystique, le livre et les sceaux faisant référence à l'apocalypse.
Le poinçon de maîtrise est celui de l'atelier de F.J. Bertrand, orfèvre
à Paris, l'argent poinçonné du "Michel-Ange",
en vigueur à Paris entre 1819 et 1838.
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Vitrail dit de la Sainte
famille, représentant la Vierge et
Élisabeth avec Jésus et Jean.
Joseph et Zacharie sont absents, seul apparaît Dieu le Père.
n° 18 |
n° 23 |
L'autel-retable de la Vierge
ici
-------------------------- L'ART
DU TEMPS LIBRE ------------
HAUT de PAGE
En
précisant le titre du reportage et le numéro des photos concernées,
les personnes ne désirant pas apparaître dans celui-ci
le signaleront à l'auteur, qui s'empressera de faire le nécessaire.
Le blason représente
les armes des
Budé,
anoblis comme Maîtres
des garnisons de vin
du roi et de la Reine
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Villiers-sur-Marne
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Canton de Villiers-sur-Marne
. Arrondissement de Nogent-sur-Marne
. Habitants : les Villiérains
. Origine du nom : du bas-latin villare,
partie de villa au sens rural. |
Les diverses fouilles menées sur Villiers depuis cent ans démontrent la présence humaine à
l'époque néolithique. Des vestiges d'ateliers avec des outils, des armes et des poteries ont même été
mis à jour au lieu-dit " le Buisson pouilleux ".
On connaît l'existence à l'époque gallo-romaine d'une construction au lieu-dit "
Le Bois Saint-Denis ". Villiers, en raison de sa situation géographique à
flanc de coteau a dès les origines, été un pays de vignoble.
En 1024, un premier écrit mentionne Villiers : il s'agit d'un document relatif aux biens possédés sur Villiers par l'abbaye de Saint-Maur.
Il semble qu'au XIIè siècle une fraction du territoire de Villiers soit
le fief d'un chevalier du roi. Au XIIIe siècle, Villiers apparaît dans le pouillé de Paris : le seigneur d'alors,
Guido de Villaribus, fait édifier une chapelle dans la maison seigneuriale. A la même époque, de nombreuses congrégations
religieuses possèdent des biens sur Villiers.
Villiers est dévasté au XVIè siècle par les luttes opposant troupes royales, Armagnacs, Bourguignons et
Anglais. Le village sera déserté pendant une vingtaine d'années, désorganisant la seigneurie. Celle-ci est réunifiée en 1445 par
Dreux Budé, et demeure dans la famille Budé jusqu'en 1707, date
à laquelle elle sera vendue à Paul Poisson de Bourvalais, ami de
Law, qui l'incorpore à ses domaines de Champs et de
Noisy.
Peu de temps avant la Révolution, la seigneurie est détachée de celle de Champs et passe entre les
mains de Louis Alexandre de Boislecomte. À l'époque, le château de la Lande est encore sur le
territoire de Villiers.
En 1814 et 1815, le village connaît les occupations russe et prussienne. 1857 est la première date qui transforme la
physionomie de la commune : on construit alors la gare sur la ligne
Paris-Mulhouse, ce qui conduit
rapidement à une forte expansion démographique. Les parcs du Désert et de la
Lande sont à ce
moment lotis. La viticulture laisse peu à peu la place aux maraîchers et aux céréaliers.
1899, seconde étape dans l'évolution villiéraine, radicale cette-fois : la création de la commune
le 2 décembre 1870, la bataille dite de Champigny ensanglante la commune qui de nouveau est
occupée par les Wurtembourgeois.
Plessis-Trévise ampute Villiers de tout le territoire autour du château de la Lande. L'eau courante
apparaît en 1905, l'électricité en 1921.
Villiers passe dorénavant de l'état de village à celui de ville, dont l'urbanisation mesurée sait préserver,
autour de la rue principale, la structure traditionnelle des cours briardes et des venelles rurales, à
l'exemple de celle de la Tonne, ancien siège du four communal.
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Elles se perdent dans la nuit des temps. Un document de 1205 fait mention de "
l'ecclesia de Vilarii ". Autrefois, l'église paroissiale était
l'un des principaux lieux du village ; aujourd'hui, c'est l'édifice le plus ancien de
Villiers.
Il se compose d'un clocher et de deux nefs, mais combien de siècles pour en arriver là !
L'église primitive (qui n'existe plus) doit dater du XIlIème siècle. Elle correspond aux
trois premières travées (Ouest) de la grande nef.
Le clocher a été construit devant cette église au XIVème siècle. Une première restauration eut lieu après la guerre de cent ans (1337 - 1453), ainsi que l'adjonction d'un bas côté
(XVème siècle) A la fin des guerres de religion (1562 - 1598) une reconstruction presque
totale eut lieu, avec construction de deux travées supplémentaires à l'Est.
Enfin, une dernière adjonction (XVII ou XVIII ème siècle ?) eut lieu avec la chapelle Ste Anne, ce qui fit percer une porte sur la face Sud du
clocher, en le fragilisant. La révolution de 1789 fit d'importants dégâts dans le bâtiment. En 1902, devant l'état inquiétant de l'ensemble, l'architecte villiérain
Charles QUERU abattit les trois premières travées (Ouest) des deux nefs, rehaussa la toiture et consolida (mal) le clocher.
Cent ans après, la municipalité, dans le cadre de la rénovation du centre ville, procéda à
d'importants travaux : consolidation du clocher par micropieux, reprise des contreforts,
réfection totale du sol (pierre d'Ampilly et tomettes, après pose d'un réseau électrique
chauffant pour évacuer l'humidité importante).
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