Le proverbe   français   nous avertit :

" Il ne suffit pas de faire le bien, il faut encore le bien faire ". 

Comment donc ?
En ne remettant pas à plus tard la bonne action :

" Hâte-toi pour le bien quand tu le peux, car ce n'est pas à tout moment que tu le peux ".

Mais la sagesse des Nations recommande surtout de faire le bien gratuitement et de l'oublier :

" Fais-le bien, et jette-le dans la mer "    (arabe) 

En   Turquie    on ajoute :

" Si les poissons l'ignorent, Dieu le saura ".

Serait-ce une condition radicale pour que le bien soit le bien ?
On répète en     Égypte 

" Cache le bien que tu fais, imite le Nil qui dissimule sa source ".

Le proverbe   indien   le redit à sa manière :

" Que le soleil couchant emporte avec un jour de ta vie, le bien que tu as fait aujourd'hui ".

La   Bible   elle, annonce que le bien accompli, sans attendre aucun retour, ne sera pas sans récompense :

" Jette ton pain sur l'eau, et un jour il te reviendra ".

Peut-être l'homme de bien sera-t-il critiqué, mais :

" C'est un sort royal de faire le bien et d'être dénigré "    (grec) 

En somme, le bien est à lui-même sa règle et sa récompense :

" Le bien n'est pas dans la grandeur, mais la grandeur est dans le bien ".

   (grec) 

Comment faire le bien ? En ne cherchant rien d'autre que lui. Mais,

" La récompense d'une bonne action, c'est de l'avoir faite "      (latin) 

et :

" Le bien accompli est un trésor caché "    (malgache)