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n° 26 - Historique   ici  

Cathédrale Saint Michel
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Carcassonne (Aude)

 

Construite au milieu de son quartier, l'église de style gothique languedocien , devint un élément du rempart méridional, et prit un style de forteresse après la destruction de la ville par la Prince noir en 1355, et la réduction de sa superficie.



n° 01


n° 25

En 1849, un incendie nécessita des réparations très importantes, menées par l'architecte VIOLLET-LE-DUC. L'ensemble perdit de cette originalité que six siècles lui avaient donnée, mais il gagna en homogénéité : grandes roses en haut de la nef et fenêtres identiques dans chaque chapelle, peinture qui tend à accentuer les dimensions, et surtout la hauteur de l'édifice (21 mètres), et lui donnent une grande clarté.



n° 02


n° 11


n° 10/2


n° 11/3

Dans le choeur, longueur totale 24 mètres, le vitrail central (reconstitué avec des fragments du XIV ème siècle, retrace, à droite : la vie du Christ et de Saint Michel, à gauche: un choeur d'anges musiciens.



n° 03

n° 34 - Ancien autel

Le maître-autel, surmonté du Tétramorphe (symbole des quatre Évangélistes) et des anges adorateurs, est l'oeuvre du sculpteur architecte avignonnais PERU (1740).



n° 04/1


n° 04

Derrière l'autel, le petit orgue, ou orgue de choeur, un Cavaillé Coll, de même facture que le Grand Orgue et de même période (1859).



n° 06


n° 04/2

Suite de la visite     ici  

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Historique

Quand, en 1247, le roi Saint Louis permit aux habitants des deux faubourgs :  Saint Michel et Saint Vincent, qui s'étendaient sous les remparts de la cité, de s'installer dans la nouvelle ville qu'il créait, il les obligea à construire deux églises paroissiales, l'une dédiée à Saint Michel et l'autre à Saint Vincent. Ces deux églises existent encore : Saint Michel est l'une des deux.
C'est une église de style gothique languedocien : une nef unique, rectangulaire, prolongée à l'est, par une abside de petite dimension, flanquée de deux absidioles. Les dimensions générales sont : pour la longueur : 60 mètres à l'intérieur, largeur : 17 mètres, hauteur : 21 mètres.
Les contreforts de la nef disparaissent entre une double série de chapelles latérales voûtées dont la profondeur (4,20 mètres) ajoute à la largeur totale : 25,40 mètres de mur de chapelle à mur de chapelle, à l'intérieur. La période de construction et d' un agrandissement coïncident avec la deuxième moitié du XIIIème siècle.
Construite au milieu de son quartier, l'église après la destruction de la ville par la Prince noir en 1355, et la réduction de sa superficie, devint un élément du rempart méridional, et prit un style de forteresse.
En 1849, un incendie nécessita des réparations très importantes, menées par l'architecte VIOLLET-LE-DUC.
L'ensemble perdit de cette originalité que six siècles lui avaient donnée, mais il gagna en homogénéité : grandes roses en haut de la nef, et fenêtres identiques dans chaque chapelle, peinture qui tend à accentuer les dimensions, et surtout la hauteur de l'édifice (21 mètres), qui lui donnent une grande clarté.

Si on fait le tour extérieur, on peut retrouver traces des anciennes ouvertures : grand portail sur le mur nord (rue Voltaire), nombreuses ouvertures, et reste de tour de fortification sur le mur sud (Boulevard) :
a l'intérieur, une promenade favorise la découverte et la prière.
Dans le choeur, longueur totale 24 mètres, le vitrail central (reconstitué avec des fragments du XIV ème siècle, retrace, à droite, la vie du Christ et de Saint Michel, à gauche, un choeur d'anges musiciens.
Le maître-autel, surmonté du Tétramorphe (symbole des quatre évangélistes) et des anges adorateurs, est l'oeuvre du sculpteur architecte avignonnais PERU (1740).

Les stalles, mises en place après l'érection de l'église en cathédrale (1803) datent de l'ère de VIOLLET LE DUC (1855-1860). Elles semblent faire corps avec le petit orgue, ou orgue de choeur, un Cavaille Coll, de même facture que le Grand Orgue, et de même période (1859).
En fait, l'orgue, primitivement placé dans la deuxième chapelle latérale sud, occupe aujourd'hui la stalle de l'Évêque, que l'on a avancée à l'entrée droite du choeur. Les balustrades en marbre rose de Caunes-Minervois, proviennent de la chapelle de l'Hôtel-Dieu : de même matériau que le sol du sanctuaire, elles forment avec lui un bel ensemble, bien qu'elles soient un apport récent.
A droite, la chapelle du Saint Sacrement, trois statues de marbre du XVIII ème siècle : Notre Dame, entourée de Saint Benoît et de Saint Bernard.
L'Abbaye cistercienne de Fontfroide (région de Narbonne), possédait ces statues. Dans la chapelle suivante, une très belle statue de pierre polychrome : Notre Dame de la Rominguière (du Roncier ?) chef d'oeuvre de la fin du XIII ème siècle - elle ornait le portail de l'église du Bourg ou de l'Officialité, au centre de la ville basse - en place depuis 1824.

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Dans le bas de la nef, toujours à droite, une chapelle pour les offices de semaine. Une statue de bois du XV ème siècle, Saint Michel, préside à la prière et au recueillement, dans ce lieu qui lui est dédié. En face : les Fonts baptismaux, fermés par une élégante grille.
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Dans les autres chapelles, de nombreux bustes reliquaires, en général du XIX ème siècle, et sans grande valeur artistique.
A côté de la chaire, la chapelle du Sacré Choeur. C'est l'ancienne entrée de l'église. L'architecture en conserve la marque. en perçant la porte du côté nord, on évitait les pluies du marin (sud et est) et les vents froids de l'ouest et nord-ouest (Cers), le percement du portail ouest (1950) fait supporter à la cathédrale ce dernier inconvénient, même s'il lui donne un grand attrait : l'ouverture de l'église sur un jardin toujours entretenu, passage très fréquenté entre les quartiers périphériques et le centre ville. Sur le mur du fond de ce jardin, les plaques portant les noms des soldats de la ville, victimes des guerres, et par-devant, un arc gothique provenant de la maison GRASSALIO (XX ème siècle). A droite, statue de Jeanne-d'Arc.

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Depuis le jardin, ou depuis le boulevard, on peut admirer la belle rosace du mur ouest de l'église : l'orgue, à l'intérieur, la cache presque entièrement. D'un diamètre de 8 mètres, elle est constituée de fragments de vitraux du XIV ème siècle, géométriquement disposés. Un éclairage nocturne permet de l'admirer en période touristique.
A côté, le clocher, une tour d'une grande simplicité, contient un ensemble de huit cloches.
Sur la gauche, dans la perspective de la rue A. Tomey, se profile le clocher de Saint Vincent, l'église soeur, une magnifique tour, habitée par un carillon de cinquante deux cloches.
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