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st-François de Sales,
      la nouvelle
nouvelle église
rue Ampère


1913 - 2013

Saint François de Sales
- Paris 17ème -

     l'église de la rue Ampère fête son Centenaire    
 

st François de Sales,
      l'ancienne
ancienne église
rue Brémontier


Située dans le 17ème arrondissement de Paris, la Paroisse Saint François de Sales comporte deux églises construites pour ainsi dire "têtes-bêches". Encastrée entre deux immeubles, nous entrons dans l'ancienne église par la rue Brémontier tandis que la nouvelle église (
ci-dessous) nous accueille par la rue Ampère. Les deux édifices sont reliés par un long couloir dans lequel sont peints des médaillons représentant la vie des Saints.

Je remercie le père   GOUDEY  , ancien curé de la Paroisse, pour les informations qu'il a eu la gentillesse de me donner pour enrichir ce reportage, que vous pouvez retrouver en intégralité sur le site officiel
de la paroisse de st François de Sales 
>>>    ici    <<<



 Mgr Bernard LOUTIL,
curé de la Paroisse pendant 40 ans
>>>   ici   <<<
n° 2-001

Le 14 Juin 1911 eut lieu la bénédiction de la première pierre
de cette nouvelle église qui fut terminée en 1913.

Le 23 Octobre 1913, le cardinal AMETTE, archevêque de Paris,
consacrait l'autel définitif.
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Architecte : Eugène EWALD

Ancienne église
rue Brémontier


Nouvelle église

rue Ampère

L'allée centrale nous accueille, sous ses couronnes de lumière


n° 2-076

 


n° 2-067

 


n° 2-012

La Nef surplombée d'une importante verrière,
nous laisse admirer cinq grands vitraux
représentant le
Christ,
entouré de quatre Saints


n° 2-013

 

n° 2-014

Vitrail d'extrême gauche
le Christ
n° 2-015

Vitrail central
st Paul

...et une dizaine de vitraux plus petits
représentant des symboles de la vie du Christ.

n° 2-016

ci-dessous, les vitraux de gauche à droite

n° 2-017

L'Agneau pascal
n° 2-018

La couronne d'épines
n° 2-019

Le Sacré Coeur de Jésus
n° 2-020

La Croix de la Passion
n° 2-021

L'Agneau
n° 2-022

La Croix de la résurrection
n° 2-023

Un ciboire et une colombe
n° 2-024

Une gerbe de blé
n° 2-025

L'ostie
n° 2-026

L'aigle de st Jean

Les arches soutiennent magistralement l'édifice

n° 2-051
n° 2-060

Détail

 

  Suite de la visite, les chapelles latérales
>>>     ici      <<<

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Edmond LOUTIL  



Pierre l'Hermite


On ne peut pas parler de la Paroisse Saint-François-de-Sales sans évoquer la figure d'  Edmond LOUTIL   , son curé pendant quarante ans. Venant de Saint-Jean-de-Montmartre, il a 56 ans quand il arrive à Saint-françois-de-Sales.

Sous le pseudonyme de   Pierre l'Ermite  (prédicateur de la première croisade au XIIè siècle), il a déjà écrit de nombreux romans. Il publie chaque dimanche une chronique dans le journal La Croix. De la France entière, des admirateurs lui écrivent. On se bouscule au fond de l'église de la rue ampère à la messe de 11 heures pour écouter sa prédication.

Monseigneur LOUTIL connaît mieux que personne l'influence de la presse. Animé par le besoin d'écrire, il a créé dès son arrivée, le bulletin paroissial La Plaine, ancêtre d'Ici Saint-François-de-Sales, qui lui permet de s'adresser directement à ses paroissiens. Il les exhorte à une vie plus morale, plus juste, plus généreuse : " Soyez bons ! " leur écrit-il.
Optimiste, obstiné, il utilise tous ses talents de conviction pour des " appels au peuple ". Il a en effet tant de projets pour sa paroisse qu'il lui faut trouver des fonds : pour la colonie de vacances à Noirmoutier ou pour le presbytère qu'il fera construire au-dessus de l'église de la rue Ampère. Il dote l'église de la rue Brémontier de quelques statues ; celle de la rue Ampère, de vitraux, de fresques, de tableaux, d'oeuvres d'artistes avec lesquels il avait des liens d'amitié.

Mais sa grande entreprise sera la construction de l'église Sainte-Odile, à la limite de Levallois, qu'il entreprend sans savoir comment il en assurera le financement. Et lorsque certains lui conseillent la prudence, il répond qu'il compte sur la générosité de ses paroissiens : " Que voulez-vous, j'ai la foi... foi en Dieu et foi en vous !..."

Monseigneur Edmond LOUTIL a été incontestablement une des figures les plus marquantes et admirées de l'Église de France à son époque. Quand on louait devant lui sa vitalité, il répondait : " N'oubliez pas qu'on ne doit se reposer qu'au cimetière qui est précisément appelé le "champ du repos". " Le Père le rappelle en 1959.
 

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