à Champigny, place de l'église |
L'église saint Saturnin est mentionnée pour la première fois en 1200, lorsque Terric, chanoine de Bourges, et ses deux frères, obtiennent du curé de Champigny, l'accord pour fonder un chapelain à l'autel de Saint-Jacques. Á cette époque, le lieu de culte appartient au prieuré parisien de Saint-Martin-des-Champs. Il reste à peu près prouvé que la construction de l'édifice est achevée au XIIIè sicèle.
n° 10 - |
n° 09 - |
n° 15 - sur
le côté de l'édifice, la sacristie |
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n° 02 - Place
de l'église... |
n° 03 -
...l'église saint Saturnin - XIIIè siècle |
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n° 19 | |
n° 24 - Derrière
l'autel... |
n° 36 - ...une
représentation de la paix dans le monde |
n° 25 - Sur
le devant de l'autel, très belle boiserie sculptée représentant
l'arrestation de Jésus |
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n° 32 -Vitrail
de Saint Saturnin |
n° 34 - détail |
n° 20 -
Chapelle latérale gauche... |
n° 27 - ...dédiée
à... |
n° 28 - Sainte
Geneviève... |
n° 29 - Détail |
n° 21 -
Chapelle latérale droite sous l'invocation... |
n° 30 - ...de
la Vierge Marie |
Les
orgues, vues du déambulatoire |
La tribune à quatre baies, de l'église Saint-Saturnin est certainement la partie la plus remarquable de l'édifice. Éclairée par des oculus, elle présente une série de médaillons figurant les saints. |
n° 57 - Arcades... |
n° 46 - vues
du déambulatoire |
Ces vitraux en forme de médaillons figurant les Saints, sont signés Antoine Lusson, peintre verrier très actif à Paris et datent de 1858. Ils ont été offerts à l'église de Champigny par l'abbé Borel.
n° 51 - st Marc
(Lion) |
n° 56 - st Pierre |
n° 52 - st Jean (Aigle) |
n° 54 - st Luc (Taureau) |
n° 53 - st
Paul |
n° 55 - st Matthieu
(Homme) |
Au-dessus de la porte d'entrée principale, Orgues Cavaillé Coll : 1 clavier, 8 jeux, restaurées il y a une dizaine d'années. Pour visiter cliquer ici
n° 38 - Orgues... |
n° 40 - Cavaillé
Coll |
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de PAGE
Origine
du nom : |
Arrondissement
de Nogent-sur-Marne. |
Blason : la couronne murale, emblème réservé aux cités fortifiées. La barque voguant sur la rivière, célèbre la Marne, tandis que la grappe de vigne rappelle le passé rural de Champigny. |
Crâne de jeune mammouth découvert dans le lieu de fouilles de la presqu'île de Saint-Maur, offert à la municipalité de Champigny par M. Reine. |
Élevée sur les collines dominant la Marne, la ville de Champigny est formée de deux anciens villages. En 1867, on découvre au lieu-dit le Buisson-Pouilleux, des outils préhistoriques travaillés dans le silex blanc et une céramique au décors rubané datant du néolithique. Peu de documents relatifs à la vie du bourg subsistent. Nous savons toutefois que les abbés de Saint-Maur possèdent au VIIè siècle onze maisons réparties dans le village. Les terres fertiles sont plantées de vignes et à l'est s'étendent plusieurs hectares de bois. Au XIVè siècle, Jean Bureau de la Rivière, appelé à la cour du roi est nommé chambellan par le dauphin qui lui octroie les terres de Champigny. En 1400, Charles, son fils, hérite du fief qu'il conserve jusqu'en 1423. Le fief consiste en un château fort construit avec tout l'appareil de défense militaire en usage. A cette époque, les Bourguignons et les Armagnacs se battent sur le territoire de Champigny qu'ils pillent et détruisent. Vers 1465, Charles de Melun, gouverneur de Paris et de la Bastille, grand-maître de France, succède aux de la Rivière. Condamné pour avoir eu des liens avec les chefs de la Ligue du bien public, celui-ci est exécuté en 1468. Un acte du 10 juillet 1530 mentionne le domaine de Coeuilly appartenant alors à Guérin Sanguin, situé à l'est du village. En
1573, Jean II Bochart succède à Charles de Melun en épousant Jeanne
Simon qui lui apporte en dot ses terres de Champigny. Un de ses fils,
héritier du domaine, le loue à Jean Bernard Desjeans, baron de
Pointis.
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