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Champigny, en savoir plus     ici  

à Champigny, place de l'église
église saint Saturnin - XIIIè siècle
 Val-de-Marne

L'église saint Saturnin est mentionnée pour la première fois en 1200, lorsque Terric, chanoine de Bourges, et ses deux frères, obtiennent du curé de Champigny, l'accord pour fonder un chapelain à l'autel de Saint-Jacques. Á cette époque, le lieu de culte appartient au prieuré parisien de Saint-Martin-des-Champs. Il reste à peu près prouvé que la construction de l'édifice est achevée au XIIIè sicèle.

n° 10 - 
n° 09 - 
n° 15 - sur le côté de l'édifice, la sacristie


La façade constituée d'un portail en plein cintre, est d'époque romane, tout comme le mur nord et les ouvertures ébrasées. Les arcs encadrant les oculus datent certainement de la même période ainsi que les voûtes d'arêtes des bas-côtés. L'église a été entièrement restaurée ai XIXè siècle, une première fois en 1822 puis après la guerre de 1970.

n° 02 - Place de l'église...
n° 03 - ...l'église saint Saturnin - XIIIè siècle


Construite sur un plan rectangulaire, l'église Saint Saturnin comporte une grande nef prolongée par un sanctuaire et deux nefs latérales. Celles-ci se terminent par deux chapelles, l'une dédiée à sainte Geneviève, l'autre sous l'invocation de la Vierge. La nef plus élevée que le choeur, présente des colonnes surmontées de chapiteaux décorés de feuillages variés de la région parisienne.

n° 19
n° 24 - Derrière l'autel...
n° 36 - ...une représentation de la paix dans le monde
n° 25 - Sur le devant de l'autel, très belle boiserie sculptée représentant l'arrestation de Jésus
n° 32 -Vitrail de Saint Saturnin
n° 34 - détail
n° 20 -  Chapelle latérale gauche...
n° 27 - ...dédiée à...
n° 28 - Sainte Geneviève...
n° 29 - Détail

n° 21 - Chapelle latérale droite sous l'invocation...
n° 30 - ...de la Vierge Marie

Les orgues, vues du déambulatoire

La tribune à quatre baies, de l'église Saint-Saturnin est certainement la partie la plus remarquable de l'édifice. Éclairée par des oculus, elle présente une série de médaillons figurant les saints. 

n° 57 - Arcades...
n° 46 - vues du déambulatoire

Ces vitraux en forme de médaillons figurant les Saints, sont signés Antoine Lusson, peintre verrier très actif à Paris et datent de 1858. Ils ont été offerts à l'église de Champigny par l'abbé Borel.

n° 51 - st Marc (Lion)
n° 56 - st Pierre
n° 52 - st Jean (Aigle)
n° 54 - st Luc (Taureau)
n° 53 - st Paul
n° 55 - st Matthieu (Homme)

Au-dessus de la porte d'entrée principale, Orgues Cavaillé Coll : 1 clavier, 8 jeux, restaurées il y a une dizaine d'années. Pour visiter cliquer       ici   

n° 38 - Orgues...

n° 40 - Cavaillé Coll

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Champigny
Val de Marne

Origine du nom :
l'étymologie incertaine admet plusieurs formes anciennes : Campanica, Campennium, Campiniacum. Toutes traduisent l'idée d'une plaine, d'un vaste champ, d'un terrain calme.
Cantons de Champigny-sur-Marne ouest, centre et est.

Arrondissement de Nogent-sur-Marne.
Superficie : 11,25 km2
Population 1990 : 79.486 habitants.
Habitants : les Campinois
Rivière ; la Marne
Voies : A4, RN4

Blason : la couronne murale, emblème réservé aux cités fortifiées. La barque voguant sur la rivière, célèbre la Marne, tandis que la grappe de vigne rappelle le passé rural de Champigny.


Crâne de jeune mammouth découvert dans le lieu de fouilles de la presqu'île de Saint-Maur, offert à la municipalité de Champigny par M. Reine.

Élevée sur les collines dominant la Marne, la ville de Champigny est formée de deux anciens villages. En 1867, on découvre au lieu-dit le Buisson-Pouilleux, des outils préhistoriques travaillés dans le silex blanc et une céramique au décors rubané datant du néolithique.

Peu de documents relatifs à la vie du bourg subsistent. Nous savons toutefois que les abbés de Saint-Maur possèdent au VIIè siècle onze maisons réparties dans le village. Les terres fertiles sont plantées de vignes et à l'est s'étendent plusieurs hectares de bois.

Au XIVè siècle, Jean Bureau de la Rivière, appelé à la cour du roi est nommé chambellan par le dauphin qui lui octroie les terres de Champigny. En 1400, Charles, son fils, hérite du fief qu'il conserve jusqu'en 1423. Le fief consiste en un château fort construit avec tout l'appareil de défense militaire en usage.

A cette époque, les Bourguignons et les Armagnacs se battent sur le territoire de Champigny qu'ils pillent et détruisent. Vers 1465, Charles de Melun, gouverneur de Paris et de la Bastille, grand-maître de France, succède aux de la Rivière. Condamné pour avoir eu des liens avec les chefs de la Ligue du bien public, celui-ci est exécuté en 1468. Un acte du 10 juillet 1530 mentionne le domaine de Coeuilly appartenant alors à Guérin Sanguin, situé à l'est du village.

En 1573, Jean II Bochart succède à Charles de Melun en épousant Jeanne Simon qui lui apporte en dot ses terres de Champigny. Un de ses fils, héritier du domaine, le loue à Jean Bernard Desjeans, baron de Pointis.
La branche des Sarons prend ensuite la relève et conserve le domaine jusqu'à la Révolution. Champigny quitte la généralité de paris pour appartenir au département : nouvelle division administrative.
En 1801, la commune compte 1233 habitants.  La première moitié du XIXè siècle voit la construction du pont de Champigny et l'installation d'un bateau-lavoir.
En 1870, la guerre contre les Prussiens meurtrit profondément la ville : lieu tristement célèbre pour sa bataille. Champigny est dévasté.

Á partir de la fin du XIXè siècle, la ville perd peu à peu son caractère rural. Les domaines démembrés sont lotis, les rues transformées en avenues. Albert thomas, maire en 1912, mène  à bien une série d'aménagements. Pendant la seconde guerre mondiale, disparaît le Bois de l'abbé à Coeuilly, entièrement dépecé et converti en bois de chauffage. La population paie un lourd tribut à l'occupation allemande. Après la Libération, l'urbanisation reprend, amenant la construction de quartiers nouveaux (Cités-blanches, Bois-l'abbé, les Mordacs) et l'aménagement d'axes routiers.

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