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" Coup de coeur à Nancy
"
Meurthe-et-Moselle
n° 311 |
Fêtée le 11 Février |
Si vous vous arrêtez à Nancy, ce reportage est une invitation à vous rendre en ce haut lieu lorrain, dont les vitraux sont remarquables. |
L’Art du Temps Libre oui, mais au rythme où vont les choses, c’est nous qui finirons par ne plus en avoir suffisamment pour vous faire partager nos découvertes et nos coups de cœur. En effet, voilà plus d’un an que nous nous sommes rendus en cette Basilique, pour y prendre les clichés de ce reportage et avec la permission de Jean-Philippe FETZER toucher le Grand Orgue Roetinger dont il est l’heureux titulaire.
Mais pour Roland, cette Basilique n’est pas seulement un bel édifice placé sous le vocable de la Vierge, pour laquelle il a une grande dévotion, c’est un vrai coup de cœur pour ce haut lieu Lorrain de piété Mariale, où pendant sept ans comme Chef de Chœur, avec Jean Philippe FETZER à l’orgue, ils ont de concert, porté les chants des fidèles avec la chorale dont photo ci-contre. Aussi, je laisse Roland, vous présenter « sa basilique », comme d’autres diraient « mon église paroissiale ». >>> ici <<< |
... et son Grand Orgue Roethinger - 1948
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C’est en 1923 |
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Cet orgue du facteur vosgien François DIDIER était un instrument modeste de 11 jeux, qui fut démonté en 1947, pour laisser place au nouveau Grand Orgue (photo ci-contre) que nous pouvons voir et entendre aujourd’hui. Le petit Didier a été transféré en l’église Saint Donat d’Audun-le-Roman, où il est encore en service aujourd’hui.
Dans un cadre somptueux, où l'on se sent bien à l'aise...
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Composition >>> ici
n° 344 |
n° 372 - Mr FETZER titulaire de l'orgue |
Pédalier concave, boutons d'appel, des jeux, tirasses, accouplements et pédales d'expression des claviers expressifs du positif et du récit, ainsi qu'un rouleau de crescendo, tout pour le confort de Jean-Philippe FETZER, l'heureux et talentueux titulaire de ce témoin du savoir faire des Ets Roethinger dans les années d'après guerre.
n° 083 :
Michèle en 2006 |
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---------------- L'ART DU TEMPS
LIBRE
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HAUT de PAGE
« Ma basilique » c’est beaucoup dire, même s’il est vrai que j’y suis
attaché ; mais c’est avant tout une «
Domus dei » (maison de Dieu), une de ses hautes et nobles demeures
qui, avec de nombreuses basiliques et cathédrales sont placées sous le
vocable de la Vierge Marie,
mère de notre Seigneur
Jésus-Christ, tout comme Notre Dame de
Paris,
à laquelle elle ressemble parfois de façon assez
surprenante, comme en témoigne ses chapiteaux tout à fait semblables. Edification La pose et la bénédiction de la première pierre, furent réalisées le 25 Octobre 1908, par Mgr. Charles-François TURINAZ alors évêque de Nancy, pour une fin des travaux qui ne se termina qu’en 1938, avec la pose du Chemin de croix (n° 320), œuvre de Léon Elchinger de Soufflenheim. Apothéose que ne vit pas son fondateur Léon Lovenbruck, (décédé 4 ans auparavant), un curé mendiant qui, semaine après semaine, pendant près de trente ans, a tendu la main pour l’édification de ce qui en 1925, allait devenir la Basilique Notre Dame de Lourdes. 30 années d’attente et de durs labeurs, ponctués de différentes étapes, plus ou moins heureuses, très bien détaillées dans un petit livret (qu’il est possible de se procurer à l’accueil de la maison paroissiale qui jouxte la Basilique) préfacé par Jean-Marie PIERRON, l’ancien curé de cette paroisse N.D. Lourdes, aujourd’hui responsable du secteur paroissial de Lunéville.
Certes je ne suis pas sans savoir que certains n'accordent
que peu de valeur à cette basilique, parce qu’elle est récente...100 ans !… et
qu’elle n’est pas de pur style et de tel ou tel siècle, mais pour l’apprécier, faut-il savoir qu’elle repose sur un principe de
construction mixte, pensé pour concilier les souhaits respectifs de
l'évêque Turinaz et du curé
Léon Loevenbrück,
à savoir : une église romane à l'allure ogivale (gothique),
compromis qui en fait son originalité, tout en étant en premier le fruit
de la généreuse piété des Chrétiens qui l’on financée, et de ceux qui ont
peiné et travaillé à sa construction. De surcroît, elle est belle,
somptueuse même, ornée de magnifiques et éloquents vitraux, que surmontent
les armoiries des bonnes villes Lorraines qui ont contribué à son
élévation.
De la beauté pour prier
Mais entrons dans cette Basilique et laissons-nous prendre et pénétrer par
sa magnificence en commençant par admirer la sveltesse de sa nef
principale dont l’ogive est absente et la savante et harmonieuse
ordonnance de ses grandes lignes : 62 mètres de longueur intérieure pour
une largeur de 21 mètres, dont 11 mètres pour le vaisseau central qui
s’élève à 22,50 mètres sous voûte.
Vitraux et scluptures Mais ce qui frappe le regard, indépendamment de la noblesse et de la pureté de ses grandes lignes, c’est la variété et la richesse de ses chapiteaux historiés ; tout autant de chef-d’œuvres qui font l’honneur non seulement de son curé bâtisseur Léon Lovenbruch et de son architecte Jules Criqui, mais encore des entreprises nancéenne Servat et Sabourdin et Cie qui l’ont construite, mais encore aux décorateurs et sculpteurs Étienne et Huel qui l’ont meublée, ainsi qu’aux maîtres verriers Janin et Benoit qui l’ont dotée de ses verrières, dont cette rosace.
Et le 30 Novembre 1925 en la fête de Ste Cécile, Mgr. Petit bénissait solennellement son premier orgue, œuvre du Facteur Henri DIDIER d’Épinal. Instrument modeste de 11 jeux qui en 1947 fut démonté et transporté sans modification, dans l’église Saint DONAT d’Audun-le-Roman, où il est encore en service actuellement. En 1948, il fut remplacé par le Grand Orgue Roethinger que vous pouvez apercevoir plus haut. |
L’orgue actuel, un monument de 60 jeux répartis sur 3 claviers et pédalier, fut construit en 1948 dans les ateliers Roethinger de Strasbourg sur les plans sonores de Jean MARCK, qui allait devenir l’heureux titulaire de ce nouvel orgue.
Son inauguration par
Jeanne
DEMESSIEUX titulaire de l’orgue de l’église du
Saint
Esprit à Paris, fut un réel triomphe, tout comme le récital que vint y donner
Marcel DUPRÉ, le 10 Mai 1966, pour rendre hommage à
Jean MARCK son ancien élève. |
n° 349 n° 347 |
Grand Orgue 16 jeux |
Positif expressif 14 jeux |
Récit
expressif 15 jeux |
Pédale 10 jeux |
Montre 16' Bourdon 16' Montre 8' Bourdon 8' Flûte harmonique 8' Gambe 8' Prestant 4' Flûte 4' Nazard 2' 2/3 Doublette 2' Tierce 1' 3/5 Cornet 5 rgs Plein jeu 5 rgs Bombarde 16' Trompette 8' Clairon 4' |
Principal 8' Bourdon 8' Flûte 8' Salicional 8' Flûte 4' Nazard 2' 2/3 Flageolet 2' Tierce 1' 3/5 Larigot 1' 1/3 Cymballe 3 rgs Trompette 8' Voix humaine 8' Cromorne 8' Clairon 4'
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Quintaton
16' Diapason 8' Cor de nuit 8' Voix céleste 8' Gambe 8' Flûte traversière 8' Prestant 4' Flûte octaviante Octavin 2' Piccolo 1' Plein jeu 5 rgs Bombarde 16' Trompette 8' Hautvois 8' Clairon 4' |
Contrebasse 16' Soubasse 16' Quinte 10' 2/3 Violoncelle 8' Flûte 8' Basse 8' Flûte 4' Bombarde 16' Trompette 8' Clairon 4'
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